27/11/2015
( je profite d'une bonne connexion pour modifier l'article précédent)
Notre
campement en périphérie de la ville, proche du centre historique
intra-muros, nous donne l'envie d'une petite sortie nocturne. A
partir de 21 heures, la ville commence vraiment à vivre
Pour éviter l'embonpoint qui nous guette,
Au matin,
avant de quitter Campeche, la balade en vélo sur le malecone
nous donne encore l'occasion de cette rencontre, clé du pays …
Nous
reprenons la route le long du Golfe du Mexique réputé pour
son activité offshore, la mer est truffée de plate-formes et de
ravitailleurs, la côte n'est pas très belle, ajouté à la pluie
torrentielle, ça finit de plomber l'atmosphère du jour, déjà lourde...
Plein Sud
en direction du Pacifique et le soir à Palenque nous
pataugeons toujours mais de larges éclaircies nous permettent le
lendemain une excellente visite de ce dernier site Maya. Tous
différents, celui-ci nous laissera sans doute les meilleurs
souvenirs dans son univers vallonné de jungle équatoriale.
La route
normale pour rejoindre San Cristobal de Las Casas (un peu plus
de 200 km) a très mauvaise réputation avec barrages, rackets et
caillassages fréquents. L'option routière que nous choisissons est
3 fois plus longue en nous faisant longer la frontière guatémaltèque
plus à l'Est.
Cette
région du Chiapas semble un peu oubliée de Mexico
City. L'état des routes y est lamentable, beaucoup de
têtes de ponts sommaires ont disparu, les effondrements et les
éboulements jalonnent la route détrempée qui redevient piste,
Attention à l'erreur de conduite ...
Zone frontalière
avec forte présence militaire, c'est aussi un fief Zapatiste actif
du pays et une population rurale pauvre. Au matin du bivouac ça n'empêche pas Rocky de venir nous faire un magnifique récital
Enfin quand il veut...
A San Cristobal il est bon de retrouver la fraîcheur des 2500 m de la Sierra Madre, beaucoup moins de moustiques, fourmis et autres sand-flies qui pourrissent la vie du campeur.
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