jeudi 12 novembre 2015

Belize, suite et fin

12/11/2015

On nous demande souvent quel est le pays que nous avons le plus apprécié de notre périple, rarement celui que nous avons le moins bien aimé. En ce qui me concerne, je crois qu'aujourd'hui je saurais quoi répondre …
Est ce le retour brutal à la langue anglaise, le climat difficile, les gens, les moustiques? Et pourquoi faut-il un simple passage de frontière pour perdre la bonne humeur, la sympathie des gens, leur prévenance et la gentillesse habituelle des latinos qui nous ont accompagnés tout au long de nos pérégrinations en Amérique du Sud et jusque là en Amérique Centrale?
Assis sur une place de San Ignacio devant le commissariat de police, j'attends Lili qui cherche désespérément quelques produits d'alimentation à nos goûts chez les uniques commerçants chinois du pays. J'observe les clowneries enfantines et les fanfaronnades du balais des uniformes... Le gendarme de St Tropez, version caribéenne. Car c'est bien la Caraïbe... un peu l'impression d'arriver en Guyane ou une île des Antilles avec l'amabilité, l'inefficacité et la nonchalance créole que l'on connaît. Mais ici, personne ne nous parle d'insécurité l'ambiance est bon enfant.
Sorti des cays de cette fameuse barrière de corail réputée pour ses spots de plongé, il semble difficile de trouver un intérêt touristique à ce pays «tout neuf» sorti de l'Empire Britannique il y a 35 ans. Notre route dans la moitié nord du pays, nous offre un paysage plat et vide,toujours au niveau de la mer.



Les constructions bricolées sont minimalistes et l'insalubrité n'est jamais loin. A Belize City, désertée par le gouvernement au profit de Belmopan moins exposée dans les terres, on ne semble plus faire trop d'effort entre 2 cyclones






Tout est marais, moustiques et chaleur étouffante. Un peu de canne à sucre et d'élevage en arrivant sur Orange Walk plus vivante, mais on ne voit pas vraiment l'économie qui fait vivre les 300 000 béliziens, même si le tourisme, (comme partout) reste LE secteur prometteur d'un développement...encore à venir.
En la matière, les efforts visibles du pays espèrent surtout séduire les croisiéristes américains des paquebots qui font ici de courtes escales bien prises en main par les opérateurs locaux avec la proximité de quelques sites mayas au programme, comme Altun Ha



ou Lamanaï que nous gagnons en lancha rapide sur la très belle New River jusqu'à Indian Church en compagnie d'un très bon guide de Jungle RiverTours.






Notre route au Belize avec partie en bateau (vert clair) depuis Orange Walk

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