25 septembre 2017
En
attendant de retrouver probablement nos amis dans le Sud Italien,
nous laissons Michel à ses préparatifs pour rejoindre Nice à vélo
par les cols alpins...bon courage et bonne chance à toi...
Nous,
nous poursuivons dans la douceur sur la rive française du Léman
Bien
vite les montagnes se rapprochent dans le Valais suisse où les
vendanges n'ont pas encore commencé. Il est bon de prendre de la
hauteur pour s'arracher au trafic intense de cette vallée. Le Rhône
n'y est alors qu'un gros torrent glaciaire,
jusqu'au
Simplon pass où nous retrouvons la paix des montagnes à 2000 m
Au
matin de notre première nuit italienne, un peu en retrait des rives
romantiques du Lago Maggiore, c'est l'éclatement d'un magnifique et
lumineux tableau italien très esthétique et apaisant sur les rives
du lac qui joue avec le reflet des montagnes déjà eneigées pour
certaines.
Partout
le long de ses rives, les richesses architecturales et botaniques
témoignent des grandeurs du XIX ° siècle. Dans la lumière
parfaite de septembre nous découvrons le charme des iles Borromées.
A
Isola Bella ce sont les fastes de son palais, ses collections d'art et
son jardin romantique qui nous envoûtent. Cela n'ayant pas suffit
pour autant à inspirer les Grands de l'époque y séjournant en 1935
pour savoir y trouver les chemins de la paix
Orta,
plus discrète, plus dans son jus médiéval, s'offre au romantisme
des mariés du samedi sur la Piazza Motta de San Giulio.
Pour
nous c'est l'occasion d'une très belle balade à vélo autour du lac
avec une halte sur l'île abbaye.
Le
soir nous nous écroulons au Santuario Madona del Sasso, véritable
balcon 350 m au-dessus du lac, superbe bivouac calme.
En
reprenant la route nous tombons dans les agglomérations milanaises
dont la trépidation s'amplifie à l'approche de Côme. Naïvement,
on débarque à Como un superbe dimanche de septembre, c'est la foule
dans cette grande ville et ce n'est pas une bonne idée de prendre la
route de la corniche qui va à Bellagio. Les rives du lac sont
abruptes, la route étroite sillonnée pas quantité de bickers
décérébrés, de frimeurs excités et de touristes en week end,
n'offre aucune possibilité de s'arrêter. Au secours ! Nous grimpons
trouver refuge dans les montagnes pour attendre qu'ils se calment sur
le lac et revenir aux soyeux de Côme