mercredi 1 avril 2015

PEROU/Pacifique



31/03/2015

Des fameuses lignes de Nasca, nous nous contenterons des plus accessibles par voies terrestres et des images sur le Net que nous avons tous vues un jour ou l’autre. Les prix des survols aériens sont prohibitifs et les conditions météo du jour mauvaises.


Les puits incas, eux, sont plus accessibles


Un peu plus de 3 mois après avoir quitté l’Atlantique à Georgetown, 8000 km au travers le plateau des Guyanes, la forêt amazonienne, les nombreuses Cordillères Andines et l’Altiplano nous retrouvons, à Paracas, l’océan Pacifique bordé d’un désert surchauffé sous le soleil avec quelques agglomérations-oasis traversées par un Rio descendu des Andes.


A Paracas, nous attendons deux jours en vain pour une visite des iles Balestas en bateau, largement le temps de parcourir la presqu’ile désertique au rivage impressionnant. Conditions météo ? (encore !) ou pas assez de monde pour remplir un bateau ? On ne sait pas, c’est hors saison ici, et c’est aussi le revers de la médaille pour les touristes indépendants que nous sommes…



Nous reprenons la Panaméricaine à travers le désert côtier jalonné par des milliers  d’élevages de volailles en batterie « sur sable », d’usines à poisson malodorantes (un rapport sans doute ?), des ruines du dernier séisme de 2007, à moins que ces bidonvilles ne soient aussi que le pauvre habitat normal ici ? Difficile à déterminer et finalement pas pire que ces hectares de lotissement en plein sable (eux aussi) avec des alignements de maisonnettes sommaires de 10m2 jamais finies. Un peu une ambiance Sahara Occidental, en pire, ou celle du rivage mauritanien.


Le tout baigne dans la poussière et cette brume océanique, la garua, qui caractérise la côte pacifique. Alors sur notre lancée nous traversons Lima en 2 heures sans la moindre visite et au soir, la Réserve Nationale de Lachay, 50 km plus au Nord, constitue une étape plus hospitalière à l’écart du vacarme de la Panaméricaine, même sa végétation sèche et rabougrie en cette saison nous semble luxuriante.


C’est décidé, nous retrouverons le Pacifique plus au Nord avant de passer en Equateur. Pour l’heure, nous remontons dans les Andes. Même si nous savons ce qui nous attend avec des températures plus basses, la pluie, les éboulements et peut être la neige, car le Huascaran est la plus haute cime tropicale du monde à plus de 6700 m, nous choisissons cette route prometteuse par la Cordillère Blanche plutôt que ces 1200 km de désert côtier.

1 commentaire:

  1. Et vous avez bien raison car la Cordillera Blanca est juste superbe.Juste 2 petits cols à 4500 m si je me souviens bien, dont un en particulier entre 2 glaciers et pour finir le canyon del Pato. Choisissez de le faire un dimanche ya pas de camion et comme vous serez coté précipice et que ça ne croise pas, cela vous évitera des marches arrières un peu chaudes. Bisous à vous deux

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