31/03/2015
Des fameuses lignes de Nasca,
nous nous contenterons des plus accessibles par voies terrestres et des images
sur le Net que nous avons tous vues un jour ou l’autre. Les prix des survols
aériens sont prohibitifs et les conditions météo du jour mauvaises.
Les puits incas, eux, sont
plus accessibles
Un peu plus de 3 mois après
avoir quitté l’Atlantique à Georgetown, 8000 km au travers le
plateau des Guyanes, la forêt amazonienne, les nombreuses Cordillères
Andines et l’Altiplano nous retrouvons, à Paracas, l’océan Pacifique
bordé d’un désert surchauffé sous le soleil avec quelques agglomérations-oasis traversées
par un Rio descendu des Andes.
A Paracas, nous
attendons deux jours en vain pour une visite des iles Balestas en bateau,
largement le temps de parcourir la presqu’ile désertique au rivage
impressionnant. Conditions météo ? (encore !) ou pas assez de monde
pour remplir un bateau ? On ne sait pas, c’est hors saison ici, et c’est
aussi le revers de la médaille pour les touristes indépendants que nous sommes…
Nous reprenons la
Panaméricaine à travers le désert côtier jalonné par des milliers d’élevages de volailles en batterie « sur
sable », d’usines à poisson malodorantes (un rapport sans
doute ?), des ruines du dernier séisme de 2007, à moins que ces
bidonvilles ne soient aussi que le pauvre habitat normal ici ? Difficile à
déterminer et finalement pas pire que ces hectares de lotissement en plein
sable (eux aussi) avec des alignements de maisonnettes sommaires de 10m2 jamais
finies. Un peu une ambiance Sahara Occidental, en pire, ou celle du
rivage mauritanien.
Le tout baigne dans la
poussière et cette brume océanique, la garua, qui caractérise la côte
pacifique. Alors sur notre lancée nous traversons Lima en 2 heures sans
la moindre visite et au soir, la Réserve Nationale de Lachay, 50 km plus
au Nord, constitue une étape plus hospitalière à l’écart du vacarme de la
Panaméricaine, même sa végétation sèche et rabougrie en cette saison nous semble
luxuriante.
C’est décidé, nous
retrouverons le Pacifique plus au Nord avant de passer en Equateur. Pour
l’heure, nous remontons dans les Andes. Même si nous savons ce qui nous attend
avec des températures plus basses, la pluie, les éboulements et peut être la
neige, car le Huascaran est la plus haute cime tropicale du monde à plus
de 6700 m, nous choisissons cette route prometteuse par la Cordillère
Blanche plutôt que ces 1200 km de désert côtier.
Et vous avez bien raison car la Cordillera Blanca est juste superbe.Juste 2 petits cols à 4500 m si je me souviens bien, dont un en particulier entre 2 glaciers et pour finir le canyon del Pato. Choisissez de le faire un dimanche ya pas de camion et comme vous serez coté précipice et que ça ne croise pas, cela vous évitera des marches arrières un peu chaudes. Bisous à vous deux
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