mardi 24 mars 2015

PEROU/Vallée Sacrée



24/03/2015

Tout au long de la Vallée Sacrée, nous découvrons d’autres sites incas passionnants. Pisac, Ollantaytambo.






L’état actuel de ces admirables constructions n’est pas seulement d’avoir traversé plus d’un demi millénaire, il est aussi le résultat de ce que les espagnols n’ont pas détruit au profit de l’évangélisation.
Aujourd’hui encore, pour le voyageur indépendant, l’accès au Machu Picchu n’est pas si simple (et c’est tant mieux !).
Arrivés à Santa Teresa par une piste ravagée par les pluies,

 il nous faut rejoindre Hidroelectrica par colectivo très tôt le lendemain. (La sécurité du site n’étant pas assurée, nous ne pouvons y laisser la voiture). Un pont venant d’être englouti par les eaux, passage sur passerelle himalayenne de fortune

 et marche jusqu’à la gare pour prendre un train, seule desserte de Aguas Calientes (à prix exorbitant) juste au pied de la cité Inca.


Montée en bus pour ne pas être trop tard sur le site (nous laissons 6h de marche par le chemin de l’Inca au plus jeunes !). Dans l’après-midi, 1h de descente à pied ; le dernier train étant parti, encore 2h de marche le long de la voie ferrée pour le retour à Hidro en suivant le tumultueux Urubamba au fond des gorges profondes couvertes de jungle.


Enfin retour à Santa Teresa par un taxi de hasard à la nuit tombante.
Tout ça nous laisse quand même plus de 4h à déambuler entre la Purta Del Sol et les incroyables ruines de la cité. Lili retrouve 30 ans plus tard un site grandement « amélioré » et moi, près de 40 ans après en avoir fait le projet de visite avec Françoise, j’en prends plein les yeux.



(Du monde ? Non, non, nous n’avons vu personne !...)
Nous trouvons un repos bien réparateur de cette journée dans le bain thermal de Cocalmayo ou nous trempons des heures à 35° en compagnie de Sergio et Leni, un couple brésilien à bord du Land de leur expédition Mundo Cao (www.projetomundocao.com.br)


A Maras encore une autre découverte de l’art inca des terrasses, mais cette fois pour la récolte du sel par évaporation aux Salineras.


Et puis les vastes amphithéâtres de cultures à Moray


Cette fois nous reprenons la route en choisissant la grande dégringolade vers le Pacifique et Nasca plutôt qu’une route toute en montagne plus Nord-Ouest par l’intérieur pour rejoindre Lima. Pendant une demi-journée nous descendons de 4000 m après une longue traversée dans la désolation de l’Altiplano sous la neige par endroit.


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