lundi 17 mars 2014

CHILI/Nous irons jusqu’à Valparaiso !



13/03/2014

Oui mais voilà,  encore une image qui en prend un coup. Valparaiso le grand port Chilien mythique de la côte Pacifique c’est aussi une terrible concentration humaine salle, bruyante et à bout de souffle.



Dans la ville basse, entrepôts et édifices d’une période plus faste sont souvent abandonnés, squattés, tagués ou partiellement effondrés par le séisme de 2010




Mais font aussi de beaux supports à des fresques murales





 La zone portuaire exigüe et saturée par les containeurs est particulièrement bruyante, les transports collectifs excités y sont rois.


En montant dans les barrios par ces fameux funiculaires d’un autre âge, la vue sur rade est magnifique mais partout la crasse, l’insalubrité, l’absence d’entretien, des installations précaires ou cassées. Le « danger » est là, (nous disent à plusieurs reprises des carabinieros armés et gilet pare-balle ?)




Quelques zones de promenade, dites touristiques avec des  échoppes d’artistes, et des bâtiments institutionnels joliment ravalés contrastent avec l’habitat pauvre. L’ensemble tente encore de faire la renommée de la ville.



Mais ma rédaction, plutôt critique de nature, n’est peut-être pas toujours en adéquation avec la vision toujours plus positive de Liliane qui fait les photos ? … Vous en pensez quoi ?
Plus à l’Est, on atteint les beaux quartiers à Vina Del Mar. Ici des plantations, des fleurs, un urbanisme et de l’architecture, plus de poussière, une circulation organisée et moins frénétique.


Nous longeons la magnifique côte découpée qui remonte au Nord où quelques stations balnéaires se succèdent avec plus ou moins d’esthétisme jusqu’à Zapallar et Papudo.


On retrouve des colonies de manchots, de Humboldt cette fois, avec cormorans et pélicans



Ensuite la Panaméricaine côtière à 4 voies monte jusqu’à La Serena avec parfois des cols à plus de 1000m. C’est un désert uniformément marron, sale de poussière avec des cactus et quelques chèvres de temps en temps.


Passé La Serena c’est  un nouveau grand chantier (« Obras que unen  chilenos » dit partout la communication gouvernementale !) pour la construction de l’autoroute. Nous longeons une voie ferrée qui aboutit dans les terminaux minéraliers portuaires de la côte. Ce réseau ferroviaire, plus ou moins abandonné aujourd’hui, s’est développé au XIX° s avec l’implantation minière. Aujourd’hui l’exploitation de ces mines de cuivre reste le principal produit d’exportation chilien. L’envolée récente de son cours  fait du Chili une puissance montante de l’économie mondiale, mais forme aussi ces concentrations humaines installées dans de sommaires baraques entourées de détritus.

17/03/2014
Une connexion inèspèrée en plein Atacama ! Alors juste de quoi passer ces qques images...Bisous à tous
C’est le début du désert le plus sec du monde, l’Atacama avec ici un climat modéré par la fraicheur du courant de Humboldt qui longe la côte en l’enveloppant dans ce brouillard épais tous les matins c’est la camanchaca.
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4 commentaires:

  1. Valparaiso ... c'est effectivement bien loin du rêve ... les images de Liliane sont belles, mais ça ne cache pas la misère, l'abandon et la crasse ... que c'est dommage!!! et quel contraste avec les "beaux quartiers" ... Je n'imaginais pas tout ce désert ... mais les oiseaux y vivent bien apparemment, c'est déjà bien ...
    Bisous.

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  2. On sait bien que tu n'aimes pas les villes. C'est vrai que la nature est toujours plus agréable quand l'homme ne l'abime pas

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  3. Ben je n'ose plus écrire de commentaires car vous n'avez pas les mêmes impressions que nous ! On a bien aimé Valparaiso visité sur une journée avec des amis chiliens (le fils de Chap si tu connais Alain, en tout cas Françoise sait qui il est, un vieux copain de fac qui a vécu pas mal en amsud) et on avait eu une bonne impression, il est vrai que l'on est "habitué" à la crasse, la misère etc... à cause de nos nombreux séjours en Asie du sud-est et en Inde du sud ou du nord. Bon sur l'Atacama je ne dis rien, si quand même, il y a des endroits FABULEUX, à vous donc !

    Bises.

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  4. Valparaiso, c'est quand même fantastique avec toutes ses oppositions, espérons qu'ils sauveront leur patrimoine culturel ancien au niveau de l'architecture. Gros efforts à fournir du côté de la distribution de l'électricité, que de fils suspendus!!!
    La police a l'air sur les dents mais il doit y avoir un sacré brassage d'origines différentes, ce qui ne peut donner que du bon.
    En attendant de retrouver Alain plus serein dans sa chère nature, je vous embrasse bien fort tous les 2.
    Joe

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