24/03/2014
En arrivant à San
Pedro de Atacama, c’est le coup de foudre pour ce dernier petit village
chilien au pied des Andes à 2300 m. Peut-être à cause de ses airs africains,
village de brousse écrasé par le soleil qui me réveille de vieilles nostalgies.
Oasis de verdure et de constructions en banco en plein
désert, endormie à l’heure de la sieste, elle s’anime le soir très tard autour
des bars, des restaurants et des nombreuses échoppes de trekking, sand-board,
observations astronomiques et autres tour-opérateurs qui semblent encore bien
travailler vue le nombre de touristes. Hélas nous ratons une soirée
astronomique par manque de participants.
Au bord du Salar de Atacama, San Pedro, c’est surtout l’épicentre de toutes formes de
découvertes spectaculaires et surprenantes, dominées de ses 6000 m par le
volcan Licancabur.
Hier, superbe balade dans les canyons du Rio Grande qui ressemblent aux gueltas
du Sahara mais ici les lamas remplacent
les chameaux.
Personne au village indien de Machuca
Nous terminons la
journée avant le coucher de soleil dans la célèbre Vallée de la Lune avec ses canyons et ses grottes de sel de la Cordillère de la Sal. Ici tout est en sel, même teinté d’ocre
Ce matin mise en route à 5h, 8°, 100 km de piste encore
vers le Nord, nous montons à 4600 m pour
déboucher dans le cratère du volcan Tatio
et parcourir un vaste champ géothermique au lever du jour, quand la vapeur de
multiples geysers offre un spectacle fabuleux.
Il fait -6°, partout l’eau jaillit en ébullition chargée
d’oxydes et de sels minéraux.
Tout autour des vigognes assez peu farouches, pâturent
une végétation rase très particulière au bord des cours d’eau.
Nous passons 3 h à déambuler entre geysers, fumeroles et
concrétions salines jusqu’au lever de soleil. Quand on attaque les pentes de la
caldera pour approcher les vigognes alentours, on a le souffle court et une bien
petite forme, on préfère le confort de Lababouch’
avec un café chaud et des œufs durs que des copains chiliens cuisent dans les bouches volcaniques.
La pression atmosphérique est de 610 hPa, le moteur du
Toyota a bien du mal à respirer lui aussi sur les pentes de l’Altiplano.
Cependant, on y respire autre chose et je pense que vous partagerez avec moi combien on est mieux ici que dans les grandes concentrations humaines des villes
Sans faire de mauvais jeu de mots;il n'y a pas photo entre ces images magnifiques,le terme est encore trop faible, et les villes,comme disent "les jeunes" c'est trop beau
RépondreSupprimerLà .... les mots me manquent ... ces grandes étendues, ce ciel bleu ... il ne nous manque que les odeurs, le ressenti du manque d'oxygène, les oreilles qui bourdonnent avec l'altitude ... si vous avez un peu de place, ramenez moi un petit lama ...!!!! bisous
RépondreSupprimerMagnifique,épuré, diabolique sent le soufre et le sel, bleu cobalt, essentiel, air purifié, profondeur, que de sensations procurent ces photos, alors on peut imaginer votre ressenti quand on est en live.
RépondreSupprimerLe GiB vous aurait raconté le ciel car c'est son domaine et moi je me serais dissoute dans cette immensité parmi les fumerolles.
A bas les villes, je signe.
Le fait de monter en altitude en voiture est peut-être un peu rapide pour l'organisme, je pense que vous savez prendre les précautions nécessaires.
Bises et à bientôt.
Merci pour le grand diaporama.
Joe