samedi 22 mars 2014

CHILI/Atacama côté côte



20/03/2014

Après une nuit devant La Portada lieu symbolique de la deuxième ville du pays Antofagasta et principal lieu d’expédition du cuivre chilien, nous quittons la côte Pacifique que nous ne sommes pas prêt de retrouver.



Ce magnifique littoral découpé et varié nous laisse les souvenirs depuis les iles à Chiloé,  l’impossible Valparaiso, les demeures de Isla Negra. Puis toute végétation se raréfie après Copiapo devenu mondialement célèbre pour ses 33 mineurs, le tranquille port de pêche de Caldera, de tristes ports terminaux miniers comme Chanaral, la paisible Bahia Inglesa, les plages infinies de Pan de Azucar et tant d’autres…




C’est l’Atacama de la Camanchaca où le désert vient se noyer dans l’Océan, de son rivage en surgit parfois une ville brusquement construite souvent par raison économique.





Cap à l’East vers San Pedro, pour attendre la possibilité de visiter la plus grande mine de cuivre du monde à ciel ouvert de Chuquicamata. Nous bivouaquons en plein désert au bord d’un salar à 2600 m, pas de chance le lendemain les visites minières sont annulées.
Déjà, fortement enrhumés l’un et l’autre, nous devons composer avec les différences de pression atmosphérique avec des passages à 3700 m. Le Toyota lui doit composer avec un carburant peu adapté à l’échappement à catalyse.


Un désert, c’est beaucoup plus difficile à raconter. En route, on nous a dit :
 «Oui le Sud ses parcs, ses glaciers, ses forêts…c’est magnifique, mais le Nord vous verrez… il faut le sentir !... »
Celui-ci n’a rien de commun avec les déserts sahariens que j’ai déjà traversés au Maroc, en Mauritanie ou en Algérie. Ici tous ces énormes bouleversements géologiques semblent avoir figé le temps, pétrifié une nature sans peuple, sans histoire humaine. Sa grande richesse géologique l’anime de part en part pour le pire et le meilleur. La maîtrise des lieux est évidente, les routes qui le traversent sont excellentes, les gisements miniers sont énormes (Cuivre) ou abandonnés (Or, Argent, Nitrate) en créant d’anciennes cités fantômes.


Le sable n’est pas ce combat permanent du Sahara avec lequel les nomades savent vivre depuis la nuit des temps, l’eau n’est pas le puits quelque part dans le désert, elle vient de Bolivie par pipe ou d’usine de désalinisation sur la côte. Toutes les villes sont minières, populeuses, l’oasis ici c’est le Mall Plaza, énorme galerie marchande, merveilleux temple de la consommation, mais pas pour tous.

2 commentaires:

  1. Beaucoup de variété sur ces dernières photos, toujours très intéressant à suivre , vous voilà au dessus du Capricorne et prêts à entrer au Pérou si ce n'est pas déjà fait. Là, de belles surprises à espérer. Bonne route, soignez bien votre appendice nasal et on attend la suite.
    Big bisous à vous 2.
    Joe

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  2. Que tout cela est beau! Et le mot n'est pas assez fort! Impressionnant meme. Avez-vous assez de vos yeux pour tout emmagasiner? et retrouver au retour

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