11/5/19
Le
téléphérique descendant à Dubrovenik est arrêté pour 1 mois
(?). Mais à 7h30, nous sommes quant même au pied des
fortifications.
La
vieille ville nous appartient (enfin presque !) Sous la pluie, nous
pouvons partir à l'assaut des 2,5 km de rempart et un magnifique
tour de ville.
Deux
heures plus tard, commencera le coude à coude avec bien sûr
bousculades et coups de perche à selfi dans la tronche !
Suite
aux combats de 1991, nombreux travaux de restauration sont encore en
cours dans la ville mais même sous la pluie, la balade est
surprenante. La déambulation à l'intérieur est tout aussi
magnifique.
Que
serait le monde sans les vénitiens ?
Si
en 20 ans, les travaux de reconstruction permettent aujourd'hui une
plus belle présentation de la ville, ça se paye ! La note
européenne doit être sévère ! Mais la pompe à fric marche à
plein tube. Tout est très cher, café à 2,5 € , le parking à 10
€/h ...et d'énormes quantités de droits d'entrée sur tous les
monuments, musées... et tout le monde bosse... même le chat s'y met
!
Quand
les marchands de canons participeront aux reconstructions ?
Nous
pouvons tout juste encore respirer sans payer, et encore !
Pas
d'inquiétude, quand nous fuyons en fin de matinée, 2 nouveaux
paquebots débarquent... (gling gling €x€ !...)
La
mise à profit de cette récente manne touristique offerte par la
géographie du pays et parfois son patrimoine (vénitien), est sans
doute loin d'être suffisante pour donner un sens de l'accueil aux
gens d'ici. Malgré une jeunesse plus ouverte et souvent bilingue,
nos rares contacts au caractère bougon et peu ouvert des "anciens",
ne nous laissent pas dans l'enthousiasme inconditionnel pour ce beau
pays en le quittant. A ce rythme, que sera-t-il dans 20 ans ?
Longue
attente à la frontière du Monténégro (nous sortons de l'espace
européen) et le soir, planqués en montagne, (le bivouac est
interdit dans le pays), nous attendons une accalmie des trombes d'eau
au dessus des bouches de Kotor. Nous suspendons aussi nos téléphones,
nos opérateurs n'ayant pas d'accords avec les réseaux locaux
Grand
soleil au matin ! Mais en redescendant vers la ville fortifiée :
KOTOR
! KOTOR ! FUYONS ! Ils sont TROIS ici ce matin !... (Peut être entre
5 et 10000 personnes !)
Mais
merde, quand même pas avant d'avoir arpenté la ville d'un bout à
l'autre de ses murailles. Dans la cité, un peu transformée en super
marché de la bouffe et de la babiole, souvenirs, bars et
restaurants. Le bâtiment va, lui aussi ! Ça bricole un peu partout,
les nombreux palais sont assez défraîchis, loin de la rutilance de
Dubrovenik et plus dans son jus sans doute. Et oui l'Europe, ça fait
presque 8 ans qu'on l'attend ferme ici ! On en a même déjà adopté la monnaie.
Le
Montenegro doit son nom à la "Montagne Noire" qui
surplombe le fond du fjord de Kotor avec son point culminant à 1749
m, le Lovcen.
Par
la "Serpentine" , étroite petite route hors
gabarit, très fréquentée, avec de nombreuses manœuvres de
croisements difficiles, nous grimpons presque à la verticale de
Kotor jusqu'au parc national du Lovcen
Il
nous semble jamais avoir emprunté une pareille route si étroite et
si fréquentée. Pas de panique !
Notre trace depuis Kotor au Lovocen |
Au sommet nous empruntons un long tunnel en escalier pour une surprenante visite de l'imposant mausolée de Njegos, poète, prince, évêque... Architecture grandiloquente ("brutaliste" dit-on) de style russe pour ce véritable héros national
Avant
d'atteindre le Lac de Kadar à cheval sur le Montenegro et l'Albanie,
nous repassons par la côte. Nous devons nous en lasser, déjà !
Mais il faut dire qu'à Budva, promoteurs et petits commerces
semblent s'être donné la main pour achever la baie dans un esprit
mercantile peu soucieux de l'environnement. Quand à Seveti Stefan,
ici l'île a été carrément nationalisée pour le compte d'un établissement
de luxe... No comment, roule ma...
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