02
au 04 mai 2018
Par
cette nouvelle itinérance, nous essayons de quitter enfin ce
printemps plutôt humide pour descendre rapidement vers le sud
italien et la Grèce en traversant l'Adriatique entre Brindisi et
Patras. Nous nous gardons la traversée des Balkans pour le retour.
Peut être aurons nous ainsi la chance d'être dans les Cyclades
avant l'invasion touristique estivale grecque et après celle croate
?...
Nous
traversons les Alpes entre les lambeaux de mur de neige persistante
par les cols du Lautaret et du Mt Genièvre. A 2000 m la nature n'a
pas vraiment entamé sa renaissance et c'est sans doute le plus
mauvais visuel de l'année pour ces régions de montagne qui ont
perdu leur manteau blanc sans encore avoir retrouvé le renouveau
verdoyant du printemps. Pour ajouter au charme, la pluie ne nous
lâche pas, même si nous voulons y croire au matin de l'escale à
Turin. Le soir, des nageoires nous poussent déjà en touchant
Rimini. Jusque là, nous avons plus ou moins suivi le 45e parallèle,
alors à peine pouvions nous espérer une amélioration des t°. Nous
nous donnons la chance de découvrir la République indépendante de
San Marino (sous le soleil de demain !) en installant notre bivouac
au pied du Rocher. Et bien non ! et c'est sous la pluie, dans le
brouillard que nous arpentons le lendemain la cité médiévale
complètement restaurée. Sorte de Monaco italien bien clean avec ses
boutiques de luxe, ses hôtels, ses banques...Les lieux, à 700 m
d'altitude, ont surtout l'intérêt d'offrir un incomparable panorama
à 360° sur les basses terres des provinces Marches et Emilia
Romagna. Jugez plutôt, pour nous ça donne ça :
Du
coup, toujours sous la pluie nous dévallons jusque dans le Gargano
pour bivouaquer le soir entre lagune et Adriatique sur un site
sauvage que nous avions beaucoup aimé en novembre passé.
L'étape
suivante nous mène, dans la demi journée, à Brindisi, 3h avant
notre embarquement.
A
bord du Florencia nous retrouvons les services de Grimaldi Lines pour
la nuit à venir vers Patras, ce qui nous ramène, non sans
nostalgie, 5 ans en arrière, nous étions alors en route vers
l'Amérique du Sud à bord du Grande Cameron (article 6, 7), mais
hélas, cette fois, sans la bande de copains et on fait plutôt dans
le camionneur bulgare cette fois... Un peu bruyant alors on se
réfugie en cabine pour une nuit paisible.
Au
matin, au large d'Itaque nous passons entre les îles Ioniennes après
une courte escale en Albanie et 15 heures plus tard nous débarquons,
toujours sous la pluie...à Patras, troisième ville du pays premier
contact pour nous.
08
mai 2018
Nous
commençons notre périple dans le Péloponnèse en quittant bientôt
les rivages du golfe de Corinthe
pour
gagner les montagnes de l'Achaïa couvertes d'une végétation
luxuriante à la pleine époque des genêts en fleur.
Premier
bivouac grec au bord des Gorges profondes de Vouraikos devant un
monastère orthodoxe que nous visiterons demain...sous le soleil,
(peut être !...)
Puis, d'un monastère à l'autre, de village en village, de bivouacs en
sites somptueux, une symphonie de nature offre une nouvelle
découverte derrière chaque virage en Arkadia, même si la pluie est
toujours de la partie, nous nous régalons.
Et
puis dans les gorges du Loussios, il faut laisser le véhicule et y
aller voir à pied. Certains monastères en ruine ont plus de 1000
ans, d'autres, accrochés aux parois des falaises semblent offrir
plus de modernisme.
La
convivialité d'un Pope reçoit le voyageur de passage, une carrafe
d'eau fraiche et une pâtisserie nous sont affertes, les chats
calinent l'arrivant...
"Harmonie"
est le mot qui nous vient à l'esprit et même en regardant monter
l'orage au bord du lac de notre bivouac, on se sent bien.
Bonsoir les nomade !
RépondreSupprimerDe retour d'une petite ballade nocturne on pense à vous deux et joie!en ouvrant le blog :plein de photos,des commentaires plein de tranquillité.
Vous avez l'air drôlement bien dans ce voyage 😊
Fanny pousse avec toutes les merveilles de la nature qui s'épanouissent...
On vous embrasse tous les deux bien fort.
Fanny et Dam