jeudi 31 mai 2018

Athènes




29/05/2018

Dix jours plus tard, nous récupérons notre van sur l'aéroport d'Athènes. Après quelques contraintes d'intendance, nous fuyons la capitale où nous reviendrons l'esprit plus appaisé peut être.
Après ces moments difficiles, partagés avec nos amis, nos souvenirs et la mémoire de Gie pour qui nous sommes arrivés déjà trop tard, nous allons litéralement nous "échouer" au bord d'une côte sauvage de la mer Egée à l' Est de l'Attique.



Le temps de reprendre nos esprits, le sens de notre nomadisme, et de réouvrir les yeux sur ce coin du Monde en appréciant notre chance de pouvoir encore tout partager.


Notre bivouac face à la Turquie et aux Cyclades est très venté en journée, ce qui nous rend plus agréable le retour aux chaudes températures (entre 26 et 30°). Quelques cargos, probablement sortis du Bosphore, croisent au large et se dirigent vers la Crête et les pays du Golf, mais peu de voilier par ici avec ce régime de vent quotidien force 4 à 6 et une mer formée.
Et puis nous remettons en route vers le Sud de la péninsule, pas trop pressés de retomber dans l'ambiance urbaine d'Athènes. Le tour de l'Attique offre de magnifiques panoramas côtiers entachés d'une multitude de plages équipées pour la bronzette, le long drink et l’étalage de bidoche.


Pour le reste l'intérieur est vite une suite de collines pierreuses qui contraste avec les stations balnéaires des athéniens. Halte obligée au Cap des tempêtes pour un coup d’œil aux vestiges du temple de Poséidon.



Poséidon, j'ai dit, pas Apollon ...


Nous arrivons à Athène en soirée avec la chance de trouver un tranquille spot de bivouac à Maroussi chez la maman d'une amie d'amie... Voilà 2 jours qui s'annoncent pour la visite des incontournables mondiaux portés par la foule. Mais comment ne pas tourner les pages de l'histoire, grimper à l'Acropole, déambuler dans un ou deux musées, traîner dans Plaka et pousser jusqu'au Pirée... au temps des cerises ?











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