29/05/2018
Dix
jours plus tard, nous récupérons notre van sur l'aéroport
d'Athènes. Après quelques contraintes d'intendance, nous fuyons la
capitale où nous reviendrons l'esprit plus appaisé peut être.
Après
ces moments difficiles, partagés avec nos amis, nos souvenirs et la
mémoire de Gie pour qui nous sommes arrivés déjà trop tard, nous
allons litéralement nous "échouer" au bord d'une côte
sauvage de la mer Egée à l' Est de l'Attique.
Le
temps de reprendre nos esprits, le sens de notre nomadisme, et de
réouvrir les yeux sur ce coin du Monde en appréciant notre chance
de pouvoir encore tout partager.
Notre
bivouac face à la Turquie et aux Cyclades est très venté en
journée, ce qui nous rend plus agréable le retour aux chaudes
températures (entre 26 et 30°). Quelques cargos, probablement
sortis du Bosphore, croisent au large et se dirigent vers la Crête
et les pays du Golf, mais peu de voilier par ici avec ce régime de
vent quotidien force 4 à 6 et une mer formée.
Et
puis nous remettons en route vers le Sud de la péninsule, pas trop
pressés de retomber dans l'ambiance urbaine d'Athènes. Le tour de
l'Attique offre de magnifiques panoramas côtiers entachés d'une
multitude de plages équipées pour la bronzette, le long drink et l’étalage de bidoche.
Pour
le reste l'intérieur est vite une suite de collines pierreuses qui
contraste avec les stations balnéaires des athéniens. Halte obligée
au Cap des tempêtes pour un coup d’œil aux vestiges du temple de
Poséidon.
Poséidon,
j'ai dit, pas Apollon ...
Nous
arrivons à Athène en soirée avec la chance de trouver un tranquille spot de bivouac à Maroussi chez la maman d'une amie d'amie... Voilà
2 jours qui s'annoncent pour la visite des incontournables mondiaux
portés par la foule. Mais comment ne pas tourner les pages de
l'histoire, grimper à l'Acropole, déambuler dans un ou deux musées, traîner dans Plaka et pousser jusqu'au Pirée... au temps des cerises
?
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