07/05/2016
Sans
lui et le barrage Hoover sur les eaux du Colorado, rien
n'aurait jamais été possible pour implanter cette ville de la
démesure et de l'artifice : Las Vegas .
Pour
ses millions de visiteurs annuels le paradis du jeux se met en scène
jours et nuits sous les strasses, paillettes, musiques, néons et
bling-bling, dans les costumes et les décors les plus surprenants
inspirés des 4 coins du monde.
Depuis
plus d'un demi siècle, Las Vegas crée un peu de l'histoire
du pays, ancre ses racines américaines où rien n'est impossible,
mais crée aussi des milliers d'emplois.
On
oublie tout, même être en plein désert,
ou
les 250 m de vide du haut de la Tour Stratosphère
d'où,
pour une poignée de Dollars, elle peut se jeter dans le vide,
ou
se faire mettre en orbite dans une machine qui vous fait tourner en
plein ciel,
on
se laisse embarquer dans les sensations, l'imaginaire, l'illusion du
décor, le modelage, le moulage, l'artificiel, l'apparence, le trompe
l’œil, le tape à l’œil surtout... gigantesque oasis de
l'argent.
Rien
ne doit entacher l'univers de la fête permanente pour que fonctionne
à fond la pompe à Dollars des énormes et magnifiques complexes
hôteliers.
Immenses
salles de jeux des casinos,
kilomètres
de promenade à pied dans les répliques des rues du vieux continent,
en gondole sur les canaux Vénitiens, autour du Colisée de la Rome
Antique. Pour nous le point d'orgue incontestable de la magnificence
et de la mise en scène se trouve au Ceasar's Palace.
tout
est imaginable pour l'étalage du produit de luxe aux côtés des
grands noms de l'hôtellerie mondiale.
Et
comme le bandit manchot n'est pas regardant sur ce qu'il peut avaler,
il y en a pour tout le monde tout au long de Las Vegas Boulevard,
le Strip, dit on ici, qui sert du plus vulgaire (que
l'appareil photo de Lili ne voit pas) au plus raffiné.
Les
temps actuels semblent freiner l'investissement aujourd'hui, les
nouveaux projets plus sensationnels piétinent, nous aussi
d'ailleurs...
mais
des dizaines d'avions continuent de se poser chaque soir à Vegas.
Et
puis, pendant ce temps, inexorablement le niveau du Lake Mead
baisse depuis 15 ans,
La
ville de plus en plus gourmande en eau avec plus de 30 M de visiteurs
annuels, mais aussi le déficit croissant des précipitations dans
la Sierra Nevada qui ne remplissent plus le barrage dont les turbines
ont cessé de produire.
Ce
soir notre bivouac est « sous l'eau »... -70 m sous la côte
normale de remplissage !
Nous
quittons le Nevada pour entrer en Arizona en
traversant le légendaire Colorado.
En
aval, la fougueuse rivière presque totalement devenue le lac de
barrage tranquille Mojave, montre encore ça et là les anneaux d'encrage
que les vieux steamers utilisaient pour se déhaler en remontant le
courant du fleuve depuis son embouchure du Golf de Californie.
Bateaux à aubes et eaux navigables ont cédé la place aux retenues
de barrage Hoover et Davis plus en aval. Le transport ferroviaire
moderne et le parfait réseau routier assurent les échanges du monde
actuel.
Les écosystèmes tentent, tant bien que mal, de s'adapter aux transformations de l'homme qui, pour son développement toujours plus inquiétant, ne cesse de jouer aux apprentis sorciers avec son patrimoine nature. Faune, hydrologie et géographie suivent avec plus ou moins de bonheur.
Les écosystèmes tentent, tant bien que mal, de s'adapter aux transformations de l'homme qui, pour son développement toujours plus inquiétant, ne cesse de jouer aux apprentis sorciers avec son patrimoine nature. Faune, hydrologie et géographie suivent avec plus ou moins de bonheur.
Plus
au Sud, l'Arizona étale ses longues plaines arides et surchauffées.
Sur leur rives aux pentes montagneuses, les Joshua Trees font
parfois de véritables forêts.
Là,
quelque part subsiste le Grand Canyon du Colorado dont l'accès
et l'exploitation touristique sont très contrôlés par des réserves
indiennes ou le National Park. A la pose pique nique de midi, nous
sommes vite repérés par un hélico, la voiture de patrouille
fédérale ne tarde pas à venir au devant nous. Nous nous excusons
devant l'officier ferme et courtois qui nous rappelle à l'ordre. La
vie sauvage oui ! mais organisée, contrôlée, comme tout le
reste... Nous avons compris... Enfin presque ! Pour le bivouac du
soir, une épaisse forêt de pins, en limite de territoire indien, à
2000 m d'altitude sera plus discrète. Mais nous devons ressortir la
couette !
Au
terme d'une longue piste qui nous mène toute la matinée dans une
belle navigation au milieu des ranchs d'élevage extensif des hauts
plateaux de Coconino,
nous finissons par le découvrir ce Grand Canyon.
L'incroyable organisation américaine du National Park est à la hauteur de l'immensité des lieux qui nous livre ses premiers points de vue en fin d'après midi.
Plus grand, plus coloré, plus profond, plus ... que les images connues avaient imprimées dans nos têtes. Mais c'est vrai dans ce pays, il nous faut, en toute chose, réviser l'emploi des superlatifs.
nous finissons par le découvrir ce Grand Canyon.
L'incroyable organisation américaine du National Park est à la hauteur de l'immensité des lieux qui nous livre ses premiers points de vue en fin d'après midi.
Plus grand, plus coloré, plus profond, plus ... que les images connues avaient imprimées dans nos têtes. Mais c'est vrai dans ce pays, il nous faut, en toute chose, réviser l'emploi des superlatifs.
Au
matin nous nous réveillons sous 10 cm de neige fraîche. Nous allons devoir attendre des conditions meilleures pour la rando
Itinéraire US au 07/05 |
Las Vegas d'après vos images est encore plus délirante que lors de nos visites en 92 et 93 ! Il vous reste à découvrir toutes les merveilles de Brice canyon, Zion, Monument valley etc et on n'oublie pas le lake Powel, bonne route !
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