12/12/2014
En me servant le bouillon d’awara sur la place de Saint George de l’Oyapoc, il y a presque 35 ans, Modestine m’avait dit : « Si tu manges le bouillon d’awara, en Guyane tu reviendras ! »
En me servant le bouillon d’awara sur la place de Saint George de l’Oyapoc, il y a presque 35 ans, Modestine m’avait dit : « Si tu manges le bouillon d’awara, en Guyane tu reviendras ! »
J’ai perdu la mémoire du goût de cette spécialité culinaire
guyanaise typiquement créole à base de pâte extraite du fruit d’un palmier et
que l’on sert le dimanche de Pâques. Toute la Guyane est dedans parait-il !
Et en effet, je ne cesse de revenir à cette Guyane, forte, qui ne peut
laisser le voyageur indifférent…
Ce retour-là, très attendu, est plein de signification pour nous
après ces derniers mois passés en métropole, il est signe que nous avons encore
à vagabonder de par ce monde. L’été est terminé ici et la saison s’accompagne
des premières grosses pluies avec la sortie des éphémères en quantité. Nous ne
sommes juste plus dans la bonne saison pour les pistes amazoniennes et les 7000
km vers les Andes et la Bolivie ! Alors pour le moment nous prenons notre
temps de la ré-acclimatation aux grosses chaleurs équatoriales chez Thierry et
Marie.
Après un gros nettoyage et le rangement du véhicule, en attendant de
pouvoir faire remplir nos bouteilles de gaz, nous partons flâner dans Cayenne,
puis vers la route de l’Est et Cacao
pour son marché artisanal et maraîcher Hmong
du dimanche
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