17/12/2014
A
Kourou, bivouac très calme à la tour
Dreyfus, près de l’hôtel des Roches
Lilie
a vraiment envie d’une balade aux Iles du
Salut, alors nous utilisons les services d’un catamaran pour aller y passer
la journée.
Bien
sûr je ne retrouve pas grand-chose du charme des jours de vie sauvage que nous
avions passés au mouillage à bord de Cythère. Sur l’ile Royale une
hostellerie-auberge a été ouverte dans les bâtiments de la réclusion et les 3
iles sont sous administration du Centre Spatial Guyanais, mais le site, envahi
de petits singes capucins et d’agoutis,
reste
un lieu enchanteur, pourvu qu’on en oublie son sombre passé et nous y faisons
l’agréable rencontre de Chantal et Claudio qui nous invitent à prolonger une
belle soirée.
A
Saint Laurent du Maroni notre bivouac à l’ancien appontement de
l’administration pénitentiaire
nous
conduit naturellement à la visite du tristement célèbre Camp de la Transportation. Pendant plus d’1h30 nous avons droit au
récit détaillé des atrocités de l’époque et de son raffinement disciplinaire.
Nous sommes en plein Papillon ou
affaire Seznec
Architecture
coloniale et histoire de cette paisible cité clôturent notre séjour guyanais
avant de traverser le Maroni vers Albina et le Suriname
La
capitale Paramaribo pour commencer.
Mosaïque pluriethnique et multiconfessionnelle où l’on trouve la mosquée qui
juxtapose la synagogue pas loin de la plus grande cathédrale en bois d’Amérique
du Sud à coté d'un temple indouiste, mais aussi plus de 40 casinos, d’importantes rues commerçantes et ses
maisons en bois type Louisiane. Un peu bruyant tout ça cependant et partout une
odeur persistante de grésil qui doit servir à traiter la ville entière.
Nous
partons plus au Sud le long de la Suriname River faire étape à Bergendal sur la route du Parc du Brownsberg. Agréable soirée avec
Gladisse qui nous parle de son pays.
L’inondation
de cette région a créé une importante métamorphose depuis les années 60 avec la
création controversée de l’énorme barrage de Brokopondo pour la production hydroélectrique desservant 70% des
besoins de la capitale et surtout l’usine d’alumine américaine Suralco qui exploite la bauxite des
environs en plaçant le pays dans les dix premiers producteurs au monde.
On
retrouve les pistes rouges en grimpant au Parc, 500 m au-dessus de la mer
végétale amazonienne. Tout est démesure dans cette forêt primaire qui cache aussi
une faune locale importante.
Pour la météo on ne s'en tire pas trop mal pour le moment, pas trop de pluie et chaleur supportable et même les bestioles ne nous embêtent pas trop.
Au
retour à Paramaribo nous trouvons un endroit excellent à 15 km de la ville à
Domburg où un couple de hollandais vient d’ouvrir un accueil pour voyageurs
terrestres et maritimes. Le site, au bord de Suriname River, est encore un peu
en chantier mais il y a déjà tout ce qu’il faut à disposition, l’endroit est
prometteur car il est créé par des baroudeurs connaisseurs de nos attentes
(voir coordonnées dans page bivouac).
Dans ce quartier javanais, nous
rencontrons Harry qui nous emmène au marcher de la capitale et aussi quelques
haltes dans les casinos, bizarrement si nombreux. Il semble faire bon vivre
dans ce pays si on ne se pose pas trop de question. Départ pour le Guyana
demain, tout risque d’être bien différent !
Et c'est reparti pour l'aventure. Je suis vraiment heureuse que vous ayez retrouvé votre "home" en bon état et que vous puissiez repartir pour de nouveaux horizons ... J'attends avec impatience la suite avec les photos qui vont bien. En attendant, il ne me reste plus qu'à vous souhaiter un joyeux Noël sous les tropiques ... j'aimerai avoir un peu chaud et un peu moins humide ... bisous à tous les deux
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RépondreSupprimerC'est reparti mes kikis pour de belles et nouvelles aventures à partager ensemble au gré des commentaires et photos que nous attendons toujours avec le même plaisir.
RépondreSupprimerDéjà beaucoup de variétés. Des bises plus.Joe
Coucou la famille!
RépondreSupprimerEnfin un petit moment pour venir voir ce que vous nous postez! heureuse de vous retrouver en bonne et due forme! et toujours aussi dépaysant...
En ce 31 décembre, je viens vous souhaiter une très bonne année!!
mille bisous à partager avec singes et tapirs, à très vite,
Milou