Ca
commence curieusement par une sorte de steppe arbustive, presque un paysage
sahélien avec piste poussiéreuse jusqu’à Boa Vista.
Pour
la troisième fois cette année nous franchissons l’équateur avant de quitter
l’état du Roraima, le plus au nord du
Brésil.
En
entrant dans celui de l’Amazonas,
nous traversons la réserve indigène Waimiri
Atroari. On y retrouve la forêt primaire très dense, juste saignée par une
bande de goudron de 10m de large et de nombreux avertissements visant à la
protection de la zone.
On
mesure alors l’étendue du travail de déforestation dans lequel nous roulions
depuis Boa Vista. Ces étendues gigantesques de zones humides complètement
déforestées de part et d’autre de la route BR174 sont devenues les pâturages
des énormes troupeaux de bovins des fazendas qui la bordent.
C’est
ici le bassin du Rio Branco, puis du Rio Negro importants affluents de
l’Amazone. Tous deux fleuves noirs
chargés de limons et de l’acidité provoquée par la décomposition organique
détruisant les larves, favorisent la région « sans moustique »…enfin
presque ! Les fleuves blancs, eux,
doivent leur appellation à leur naissance dans les Andes, les matériaux de ces
montagnes jeunes dont ils sont chargés différencient leur couleur encore avec
les fleuves clairs.
Au
bivouac du soir dans la forêt et au matin, nous avons le concert impressionnant
des bandes de singes hurleurs très proches. Ces aboiements et hurlements
sinistres que l’on entend partout en forêt, ne sont pas pires que les
habituelles sonos dans les zones habitées.
Pour
les voir, laissez faire votre imagination…
Nous
prolongions notre séjour dans la région de Balbina
pour s’adonner aux rites locaux en pataugeant dans les nombreuses cachoeras du
coin.
Repos,
détente, marche, lecture et … tourisme ? Oui oui !
Manaus !
Et bien sûr l’incontournable opéra Teatro
Amazonas, hélas aucun spectacle avant le 17 janvier, on se contente d’une
visite. Pour le bivouac le parc de l'hôtel Tropical est un peu cher mais nous ne trouvons pas mieux dans cette énorme ville.
Nous passons beaucoup de temps à chercher une barge pour Porto Velho car les infos sur la route sont encore plus dures à trouver. Alors
c’est depuis ce cadre enchanteur et surprenant que nous vous souhaitons une
superbe année 2015
Ben ça me fait plaisir vous êtes rentrés dans le théâtre de Manaus, étonnant non ? Dommage qu'il n'y ait pas de spectacle avant un mois ! Bonne continuation et bien sûr bonne année 2015. On vous embrasse.
RépondreSupprimerTrès belle fin d'année pour vous et encore bien plus pour 2015
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