08/06/2014
Position : https://www.google.fr/maps/@-1.343203,-48.4392935,10z?hl=fr
A peine le temps d’apercevoir quelques villas et
monuments qui témoignent encore de la grandeur révolue du caoutchouc en
traversant Belem
Une agence nos propose un passage sur une barge à camions
pour Macapa en 36 h, départ dans 1h. Ça
semble l’occasion de ne pas avoir à chercher ce soir et passer nos 2 nuits
suivantes sur l’Amazon tout en
restant avec notre confort Babouch.
En réalité la barge est vite pleine et nous passons la soirée à regarder
l’appareillage et le bricolage brésilien qui fait naviguer ce fret dans des
conditions bien précaires. Nous passons la nuit dans le parc fermée de la
compagnie Silnave entre les camions énormes de plus de 30 m. Bien sûr de la
musique hurle pas loin…
A la marée haute du lendemain notre barge se met à quai
et en 2h une bonne trentaine de camions y sont chargés. On nous aménage un
petit coin en bordure pour y faire salon pendant 2 jours entre les centaines de
milliers de litres de carburant des citernes.
Appareillage avant la nuit sur le Rio Para que nous allons remonter vers l’ouest jusqu’au lendemain
pour contourner l’Ile de Marajo avant
de s’engager au nord dans un bras le reliant au Rio Amazon jusqu’à Macapa.
C’est là que nous retrouverons la ligne de l’équateur.
Voilà bien un autre grand moment de rêve et de détente de
notre voyage.
Enfin loin du bruit et des sonorisations omniprésentes au
Brésil, nous passons notre temps à savourer cette navigation paisible et
silencieuse à 6 n au ras de l’eau en mangeant des crevettes et en observant la
forêt des berges tantôt proches, tantôt éloignées de plusieurs km. Notre regard
est souvent accroché par les maisons sur pilotis, le passage d’autres barges
pouvant atteindre plus de 200m, des tapouilles et autres petites embarcations qui viennent parfois
commercer avec la cambuse (cocos, açai, pastèques, crevettes, poissons, viande
de chasse…)
Cette cambuse est installée sur l’antique et vaillant
pousseur, Transglobal II, au-dessus
du moteur de 2000cv, sous la tourelle de timonerie. Nous y retrouvons dans la
chaleur et le bruit Francisca, la sympathique Mama Cook, pour chaque repas partagés
avec les chauffeurs des camions et l’équipage.
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