mardi 10 juin 2014

BRESIL/Para et Amazon



08/06/2014
Position : https://www.google.fr/maps/@-1.343203,-48.4392935,10z?hl=fr
A peine le temps d’apercevoir quelques villas et monuments qui témoignent encore de la grandeur révolue du caoutchouc en traversant Belem 


Une agence nos propose un passage sur une barge à camions pour Macapa en 36 h, départ dans 1h. Ça semble l’occasion de ne pas avoir à chercher ce soir et passer nos 2 nuits suivantes sur l’Amazon tout en restant avec notre confort Babouch. En réalité la barge est vite pleine et nous passons la soirée à regarder l’appareillage et le bricolage brésilien qui fait naviguer ce fret dans des conditions bien précaires. Nous passons la nuit dans le parc fermée de la compagnie Silnave entre les camions énormes de plus de 30 m. Bien sûr de la musique hurle pas loin…


A la marée haute du lendemain notre barge se met à quai et en 2h une bonne trentaine de camions y sont chargés. On nous aménage un petit coin en bordure pour y faire salon pendant 2 jours entre les centaines de milliers de litres de carburant des citernes.

Appareillage avant la nuit sur le Rio Para que nous allons remonter vers l’ouest jusqu’au lendemain pour contourner l’Ile de Marajo avant de s’engager au nord dans un bras le reliant au Rio Amazon jusqu’à Macapa. C’est là que nous retrouverons la ligne de l’équateur.

Voilà bien un autre grand moment de rêve et de détente de notre voyage.

Enfin loin du bruit et des sonorisations omniprésentes au Brésil, nous passons notre temps à savourer cette navigation paisible et silencieuse à 6 n au ras de l’eau en mangeant des crevettes et en observant la forêt des berges tantôt proches, tantôt éloignées de plusieurs km. Notre regard est souvent accroché par les maisons sur pilotis, le passage d’autres barges pouvant atteindre plus de 200m, des tapouilles  et autres petites embarcations qui viennent parfois commercer avec la cambuse (cocos, açai, pastèques, crevettes, poissons, viande de chasse…)







Cette cambuse est installée sur l’antique et vaillant pousseur, Transglobal II, au-dessus du moteur de 2000cv, sous la tourelle de timonerie. Nous y retrouvons dans la chaleur et le bruit  Francisca, la sympathique Mama Cook, pour chaque repas partagés avec les chauffeurs des camions et l’équipage.



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