mardi 10 juin 2014

BRESIL/Alcântara



04/06/2014
Position : https://www.google.fr/maps/@-2.3920296,-44.5389187,10z?hl=fr
Les températures maintenant ne tombent que très rarement en dessous 30°, même la nuit ! La pluie est fréquente dans la journée, aussi notre étape à Sao Luis s’est trouvée être bien agréable en passant 2 jours dans la pousada Quintas do Calhau du bord de mer avec son accueil si chaleureux.

Après avoir cherché en vain  pendant presque 3h un lieu de bivouac nous avons opté pour cette solution dont le confort d’une chambre climatisée et d’une salle de bain, nous redonne un peu d’énergie.




A Alcântara, après 1h30 de traversée, on installe notre « barnum » en bordure de mangrove au bas du petit village calme et paisible. Même si les moyens de restauration ne semblent pas plus exister qu’à Sao Luis, le village est propre, beaucoup de vieilles demeures coloniales sont en activité, un endroit où nous sentons vraiment bien.




Nous rencontrons Chico,  avec son embarcation nous partons découvrir à la pagaye les ibis rouges de la région.



Ce moment « du petit soir », comme on dit en Afrique, est magique en dérivant dans les lagunes découvertes avec la marée basse. Dunes et vasières se mêlent en une multitude de courbes bordées par les palétuviers. Au loin le ressac de la mer au-delà de la barre atlantique.



Les  magnifiques oiseaux corail sont là, avec tant d’autres espèces,  à chercher leur nourriture. Difficile de les approcher et il nous faudrait un équipement photo bien plus performant pour vous régaler de tout ce que nous voyons (et oui les points rouges sont bien des ibis, désolé !).

Le lendemain Chico nous promet de pouvoir en observer des centaines avant la tombée du jour mais  c’est plus loin et il motorise l’embarcation façon locale avec un archaïque hors- bord… 1h30 de route et on arrive juste avant le fin du jour où tous les vols d’ibis convergent vers le même lieu en décrivant de majestueuses arabesques rouges dans le ciel.




Peu à peu c’est la cime de la mangrove verte qui se colore du rouge de milliers d’oiseaux.
Jusqu’à la nuit, moteur coupé, nous restons à dériver dans le silence de ces vasières avec le seul frôlement des battements d’ailes des ibis tout proches, un peu dérangés tout de même.



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