04/06/2014
Position : https://www.google.fr/maps/@-2.3920296,-44.5389187,10z?hl=fr
Les températures maintenant ne tombent que très rarement
en dessous 30°, même la nuit ! La pluie est fréquente dans la journée,
aussi notre étape à Sao Luis s’est
trouvée être bien agréable en passant 2 jours dans la pousada Quintas do Calhau du bord de mer avec son accueil si
chaleureux.
Après avoir cherché en vain pendant presque 3h un lieu de bivouac nous
avons opté pour cette solution dont le confort d’une chambre climatisée et
d’une salle de bain, nous redonne un peu d’énergie.
A Alcântara,
après 1h30 de traversée, on installe notre « barnum » en bordure de
mangrove au bas du petit village calme et paisible. Même si les moyens de
restauration ne semblent pas plus exister qu’à Sao Luis, le village est propre,
beaucoup de vieilles demeures coloniales sont en activité, un endroit où nous
sentons vraiment bien.
Nous rencontrons Chico, avec son embarcation nous partons découvrir à
la pagaye les ibis rouges de la région.
Ce moment « du
petit soir », comme on dit en Afrique, est magique en dérivant dans les
lagunes découvertes avec la marée basse. Dunes et vasières se mêlent en une
multitude de courbes bordées par les palétuviers. Au loin le ressac de la mer
au-delà de la barre atlantique.
Les magnifiques
oiseaux corail sont là, avec tant d’autres espèces, à chercher leur nourriture. Difficile de les
approcher et il nous faudrait un équipement photo bien plus performant pour
vous régaler de tout ce que nous voyons (et oui les points rouges sont bien des
ibis, désolé !).
Le lendemain Chico nous promet de pouvoir en observer des
centaines avant la tombée du jour mais c’est
plus loin et il motorise l’embarcation façon locale avec un archaïque hors-
bord… 1h30 de route et on arrive juste avant le fin du jour où tous les vols
d’ibis convergent vers le même lieu en décrivant de majestueuses arabesques
rouges dans le ciel.
Peu à peu c’est la cime de la mangrove verte qui se
colore du rouge de milliers d’oiseaux.
Jusqu’à la nuit, moteur coupé, nous restons à dériver
dans le silence de ces vasières avec le seul frôlement des battements d’ailes
des ibis tout proches, un peu dérangés tout de même.
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