05/06/2014
Au bivouac du soir sur la route de Belem, on se croit bien planqué mais à la nuit tombée, 5 colosses,
machette à la main, encerclent la voiture et nous interpellent. Celui qui nous
a aperçus au retour des champs a rameuté ses potes malabars du village à une
dizaine de km.
Les brésiliens, souvent muent par la peur, ne comprennent décidément pas cette façon de
voyager qui les intrigue et les effraye (voyager tout court d’ailleurs leur
parait effrayant !).
Finalement ces braves gens ont trouvé très suspect
notre curieux équipage isolé dans la brousse et exposé à tous les dangers. Ils
nous invitent à passer la nuit sur le terrain de leur maison au village. Une
autre fois c’est la police fédérale qui est venue nous voir en pleine nuit,
prévenue par un voisin.
Comment peut-on ne pas avoir peur alors que le danger
est parait-il partout ?
Une fois de plus leur accueil et leur gentillesse
ne nous convainquent pas vraiment de la présence de cette insécurité. Nous
restons cependant très vigilent et faut-il croire que l’on ne fait que passer
au travers des goutes depuis 8 mois ?
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