12/02/2014
A Coyhaique la
première préoccupation est pour la voiture et nous trouvons un garage qui nous
reprend la suspension arrière en remettant en forme les lames à la presse et en
rajoutant 2 supplémentaires de chaque côté. Ce sera plus raid mais plus sûr
pour la suite.
Le bivouac dans les arbres de la réserve forestière est
sympa et nous y sommes seuls.
Nous restons là 2 jours, Liliane en profite pour quelques
soins pendant que je suis au garage. Courses, plein d’eau carburant, wifi et nous reprenons la Carretera avec quelques cm de plus en
hauteur en longeant le Rio Simson au
bas des derniers glaciers. Ici c’est un
peu les vallées cévenoles en été, avec élevage, fenaisons et cultures partout.
Pour la première fois depuis plus de 2 mois on repasse
les 44° S et on ressort les shorts, table et chaises au soleil au bord de la
rivière pour le bivouac du soir (c’est si
bon !) Au même moment Christiane doit atterrir à Fort de France
13/02/2014
Tu as raison Dam un récit de voyage sans carte n’est pas
un bon récit de voyage ! Ça viendra, en attendant il existe un outil
magique quand la connexion est bonne : Google
Earth, un nom, un pays et bingo vous y êtes, mieux qu’en vrai !
Après une petite centaine de km sur une portion de route
revêtue et confortable,
Nous retrouvons la Carretera
Austral dans toute sa splendeur mais
aussi avec tous ses trous et pierres, une piste bien difficile en forêt
pluviale (4000ml/an) un peu la végétation de la Route de la Trace en Mtq mais au pied des glaciers.
Nous avons tout notre temps avant d’embarquer dans 4
jours pour la Grande ile de Chiloé,
alors on s’arrête tôt à Puyuhuapi,
village de bout du monde au fond d’un fiord où les pionniers avaient apporté au
début du siècle dernier leur savoir-faire en matière de pêcherie et de
construction d’embarcations. Tout semble bien éteint aujourd’hui dans ce
domaine et les gens d’ici sont salariés de l’énorme ferme à saumon d’à côté où
l’activité reprend après les graves difficultés sanitaires qu’a connues ce
secteur agro-alimentaire
Ou bien travaillent dans un très beau Lodge /Spa
qu’alimentent les eaux millénaires de fonte glaciaire,
L’aéroport « emmène les produits de l’un et apporte
les clients à l’autre », les grands travaux routiers de cet axe Nord/Sud
chilien ne sont pas encore arrivés jusqu'ici, mais d'ici 2 ou 3 ans la Carretera sera qu'un beau ruban de goudron Nord/Sud de 1500 km
Pour nous ce sera Lababouch’ alimentée, elle, par la poussière
du voyage
OUF!!!je suis ravie de vous revoir en short!!J'avais une pensée plus qu'émue pour Liliane en regardant les mails précédents!!!Ca va, je blague , la beauté de tous ces paysages vous remplissait de chaleur..les mots semblent bien petits pour commenter vos photos...alors en vrai...Bonne continuation, on vous suit à la trace sur l'atlas..bises
RépondreSupprimerCa sent le beau temps chez vous,ici on devrait théoriquement s'en approcher mais nous sommes encore au rythme de 4 saisons par jour,2 fois l'automne,2 fois l'hiver,
RépondreSupprimerCoucou Liliane et Alain. Merci pour vos 2 cartes. Elles sont arrivées à 1 jour d'intervalle en fin de semaine dernière.
RépondreSupprimerJe viens vous voir une fois par semaine.
Que de magnifiques paysages vous traversez !! Tant mieux que la chaleur et le soleil soit de retour çà vous fait du bien et c'est encore plus beau !!
A bientôt pour la suite. Bisous.