04/02/2019
Nos
dernières images de l'Algarve Portugais dans un espace côtier très
bas avant le Golf de Cadiz, est fait de lagunes, de marais salant et
de dunes.
Ici
l'eau et la terre intimement liées, composent sans cesse avec le
vent, le soleil et les marées. C'est un clin d’œil à JM et Lydie de
Gruissan sans doute. Ils devaient venir nous rejoindre par ici pour
traverser l'Andalousie ensemble mais les soucis de santé viennent
contrarier leurs projets.
Nos
bivouacs dans les salines sont privés de l'éclatante blancheur des
montagnes de sel. A cette saison, de blanc, il y a surtout celui des
concentrations de CC dans les aires réservées, heureusement
facilement contournables.
Il
reste peu de chose de la cité historique de Faro, souvent ravagée
par les guerres et les séismes. Indstallé dans un ancien couvent,
son musée municipal recent est intéressant, mais rien sur les
grands départs portugais vers le Nouveau Monde, pourtant on comprend
aisément comment ces espaces maritimes naturels si bien protégés
ont pu être propices à la préparation des armadas au XVI et XVII
s.
De
retour en Espagne, passé le rio Guadiana, nous entrons en Andalousie
à Huelva et là, le cinq-centième anniversaire des exploits de
Colombus a largement marqué son empreinte.
La
darse des Caravelles tente de reconstituer la mémoire s'un quai et
d'une rue commerçante de l'époque. "De l'autre côté de
l'eau" un village indigène représente un Nouveau Monde naïf.
Entre les deux, à flot, on visite La Nina, La Pinta et La Santa
Maria. Rien ne précise les sources techniques de ces belles
reconstructions, le film laisserait même à penser qu'elles sont
"originelles..." Nous avons du mal à quitter le Portugal,
nous nous laissons distraire... Vas y Christopher....
La
tempête se lève et nous filons sur Séville où nous espérons une
météo plus calme. Nous resterons 3 jours au camping Villsom pour
dépasser un peu la fatigue accumulée et avoir un bon aperçu de
cette si belle ville baignée par le Guadalquivir.
Ses
richesses et son urbanisme n'ont sans doute rien de comparable en
Europe.
Nous
passons beaucoup de temps dans la plus grande cathédrale gotique au
monde et le dernier jour nous nous perdons dans le labyrinthe des
salles et des patios du Real Alcazar.
Dans les fameux jardins, nous rêvons encore aux riches échanges
arabo-chrétiens de l'époque quand un vigile vient nous pousser
gentiment vers la salida pour la fermeture.
Nous
remettons en route sous le soleil retrouvé en direction du Parc
National de Grazalema. Un besoin d'espace et de nature se fait
toujours plus sentir après un séjour urbain.
Salut Alain,
RépondreSupprimerJe crois que tu as oublié les numéros de tes photos dans ton super texte. La fatigue accumulée sans doute. On se régale toujours à te lire
Hélène et Michel