06 & 07 / 01 / 2019
Nous
sommes entrés au Portugal le 2 janvier en quittant le littoral au
plus Sud des derniers fjords de Galice.
Après
l'ambiance très maritime des contournements de ceux de Pontévedra
puis de Vigo, c'est avec plaisir que nous prenons un peu d'altitude
en retrouvant des forêts, (plus seulement que d'eucalyptus) et un
univers plus rural.
A
de rares exceptions près, depuis la Normandie, nous n'avions que
très peu quitté les rivages atlantiques.
Une
première halte à Braga pour nous mettre à l'heure portugaise...
Quand
Lili cherche à atténuer mon manque d'enthousiasme pour le tour des
bondieuseries locales en me disant "que veux-tu voir
d'historique si ce n'est les vestiges de la religion et des puissants
? Sans eux, il ne resterait rien !", je suis bien obligé de
reconnaître qu'il vaut mieux être plus ouvert pour aborder le
Portugal, oublier un peu l'anticléricalisme, l'origine des fortunes
et chercher le dessous des choses, autant que faire se peut.
C'est
donc parti, une fois encore, cathédrale, sanctuaire, palais ...
Monumental,
oui ! et passionnant à visiter...Mais ne pas oublier quand même,
que tout a commencé ici, un peu plus haut justement, à Pontévédra,
qui vit construire le Santa Maria de Christophe Colomb et bien des
liens peuvent être faits avec les archives sud-américaines de ce
blog...
Un
archaïque, mais efficace, funiculaire hydraulique, écologique avant
l'heure,
(simple
: la cabine descendante est lestée avec de l'eau pour entraîner la
cabine montante vidangée) nous emmène au "Bon Jésus" (il
y en aurait-il un "Mauvais" ?), sanctuaire extravagant
construit au XVIII dans une débauche démonstrative de puissance, un
peu aussi comme ce palais des "Mexicanos"
A
Citania de Briteiros, c'est un retour de 2000 ans sur les ruines
d'une des toutes premières cités celtiques en Hispanie que nous
découvrons, complètement seuls, dans la quiétude des chênes et
des brumes matinales.
Les
installations "sanitaires" de 2000 ans y sont
particulièrement surprenantes
Mais
la ville la plus remarquable, sur notre route qui nous emmène vers
le haut Douro, est sans doute Guimaraes. Ses châteaux et son centre
historique révèlent beaucoup de choses harmonieusement restaurées
entre Moyen Age et XVIII sans mélange architectural.
Un
Portugal lumineux, plus authentique que son voisin espagnol, peut
être plus attaché aux valeurs d'une vie plus conservatrice et qui a
sans doute moins cédé aux compromissions de notre époque.
Aux
portes de la vallée du Douro, que nous allons descendre jusqu'à
Porto les 2 jours à venir,
nous restons dans une ambiance très XVIII dans les murs de la Casa de Mateus toute imprégnée de l'opulence coloniale orientale ou sud américaine de l'époque.
nous restons dans une ambiance très XVIII dans les murs de la Casa de Mateus toute imprégnée de l'opulence coloniale orientale ou sud américaine de l'époque.
Dès
que la route en direction de Pinhao nous plonge vers la rivière, les
quintas se succèdent au milieu d'énormes domaines viticoles
installées depuis des siècles.
De génération en génération, le fabuleux travail qui a remodelé le paysage, dessine aujourd'hui chaque courbe de niveau sur 600 m de dénivellation en spectaculaires arabesques.
Le chemin de fer d'abord, la route et même aujourd'hui l'autoroute, ont fait passer dans l'oubli le transport fluvial avec ses barcos rabelos qui, depuis les romains, acheminaient les barriques du nectar tiré de ce gigantesque vignoble vers Porto.
Aujourd'hui la seule navigation est celle des croisières de tourisme sur le fleuve, elles remontent à travers les barrages à écluse, jusqu'à Pinhao
Au bout des 200 km de cette vallée magnifique, nous retrouvons l'Atlantique et sa longue houle régulière à l'embouchure du Douro pour une escale prolongée à Porto. Comme dit mon pote Boubou, "nous y avons vu 2 ou 3 bricoles et 1000 autres qui restent à découvrir..." En tout cas 2 jours intenses à marcher, déguster, s'imprégner... Une des rares villes où semble régner une vrai dolce vitae, une histoire forte (souvent écrite en bleu par les azulejos) beaucoup autour de son commerce du vin, muito tranquil !
Et de fameuses dégustations
De génération en génération, le fabuleux travail qui a remodelé le paysage, dessine aujourd'hui chaque courbe de niveau sur 600 m de dénivellation en spectaculaires arabesques.
Le chemin de fer d'abord, la route et même aujourd'hui l'autoroute, ont fait passer dans l'oubli le transport fluvial avec ses barcos rabelos qui, depuis les romains, acheminaient les barriques du nectar tiré de ce gigantesque vignoble vers Porto.
Aujourd'hui la seule navigation est celle des croisières de tourisme sur le fleuve, elles remontent à travers les barrages à écluse, jusqu'à Pinhao
Au bout des 200 km de cette vallée magnifique, nous retrouvons l'Atlantique et sa longue houle régulière à l'embouchure du Douro pour une escale prolongée à Porto. Comme dit mon pote Boubou, "nous y avons vu 2 ou 3 bricoles et 1000 autres qui restent à découvrir..." En tout cas 2 jours intenses à marcher, déguster, s'imprégner... Une des rares villes où semble régner une vrai dolce vitae, une histoire forte (souvent écrite en bleu par les azulejos) beaucoup autour de son commerce du vin, muito tranquil !
Et de fameuses dégustations
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