08/07/2016
Valdez,
capitale mondiale du saumon sauvage, la saison bat son plein. Si
François ne nous en sort pas un dans la journée, je pense qu'il va
criser ! Il faut dire que depuis le temps que nous en parlons, les
appétits sont au moins autant aiguisés que les gaules et rapalas
!... A bord du Lulu Belle, le généreux commentaire du capitaine
est
sensé nous laisser sans aucun secret sur ce massacre organisé qui
fait l'opulence de la ville 1 mois par an pendant la grande migration
des poissons.
L'armement
de pêche de centaine de bateaux ici est fabuleux, tout juste si on
ne pompe pas dans les bras de mer pour en extraire la providente
manne saisonnière. Certains courts d'eau, rendus inaccessibles,
sont une aubaine pour tout le monde où il suffit de croquer dans le
tas. Le festins est facile.
Dans
leur avancée perpétuelle, les glaciers finissent leur course dans
les eaux froides en craquements et effondrements impressionnants.
Lulu
Belle avance dans les glowers à quelques dizaines de mètres du
front d'un des plus grands glaciers d'Alaska, le Colombia.
Partout
les animaux marins repus sont en forme.
La
ville de Valdez, entourées de ces champs glacières, n'est
pas sans rappeler son extrême opposée au Sud celle de Ushuaïa
mais dans une ambiance plus opulente que l'or, rouge, enfièvre tous
les ans. Et puis c'est aussi là, à Valdez, ville d'abondance, que le terminal
pétrolier venu du Nord charge les tankers de son or, noir cette
fois.
Pour
gagner ces terres extrêmes il nous a fallu 6 jours et 3500 km à
travers la British Colombia et le Yukon.
A
l'étape de Whithehorse nous remontons le siècle dernier à
bord du vapeur à aubes Klondike rendu célèbre par la ruée
vers l'or tout au long de ses périlleux aller et retours quand les
eaux de la tumultueuse Yukon River se trouvent libres des
glaces 6 mois par an.
L'éprouvante
White Pass, une autre épreuve régionale... vraiment rien ne
semblait pouvoir arrêter la fièvre pionnière dans ce pays si
hostile l'hiver venu.
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