Il semble
que nous en avons terminé avec la saison pluvieuse en quittant le
Chiapas.
En
descendant sur le Pacifique c'est carrément la sécheresse avec de
plus fortes chaleurs.
Pendant
quelques jours, nous renouons avec les bivouacs dans le sable des
longues plages sauvages aux eaux cristallines et poissonneuses du
côté de Puerto Angel, Zipolite et Puerto Escondido, avant
d'aller visiter Oaxaca et sa région sur la route de Mexico
Cette fois
dans les Vallées Centrales voici le Mexique tel que nous nous
le représentions jusque là, ambiance grands espaces désertiques et
variation de cactus.
Nous nous
sentons bien à Oaxaca,
visites de
jour au couvent dominicain Santo Domingo reconverti en musée des
cultures
à sa
cathédrale
Arbre généalogique des Dominicains |
Le centre
ville que l'on croit toujours en fête s'anime davantage la nuit
venue
Le site
Hierve El Agua offre des formations naturelles remarquables, à
6h le matin le sujet est particulièrement esthétique et
photogénique.
Les
concrétions, toujours en formation depuis des millénaires, sont
produites par évaporation de l'eau qui jaillit de la terre , chargée
en gaz (d'où le bouillonnement) et en sels minéraux, elle modèle
les falaises, les arabesques des piscines naturelles et les canaux
naturels surprenants.
Dans ces
montagnes semi-désertiques où seule pousse l'agave, ces phénomènes
naturels représentent une véritable aubaine pour la vie rude des
indigènes de la région. L'exploitation de l'important flot
quotidien de visiteurs a fini par inspirer d'autres spéculateurs
pour créer un autre genre de concrétions, humaines celles-là.
Hôtels, lodges, restaurants fleurissent, tombent en ruines, mais ne
fonctionnent pas (financements occultes?) et détériorent un peu
plus ce site naturel bien peu protégé.
Une autre
ressource non négligeable dans la région, mais d'une élaboration
plus dure celle là, est la production de mescal artisanale ou semi
industrielle.
Nous sommes
ici un peu sur la route des Grands crus, alors recette
ancestrale :
La
fabrication saisonnière (6 mois) bat son plein au moment ou l'agave
vient à produire la longue tige de son unique fleur 8 à 10 ans
après sa plantation.
Le cœur de
la plante est cuit pendant plusieurs jours autour d'un four creusé
dans la terre,
puis les
morceaux sont écrasés au pressoir à meule tirée par la mule
familiale.
La fibre
ainsi produite est ensuite mise en macération dans des cuves fermées
pendant plusieurs semaines.
Enfin, la
distillation du liquide issu de la fermentation, donne cette « eau
de feu » qui titre souvent plus de 50°.
Son
vieillissement en fût de chêne augmente la palette de ses saveurs. Attention, consommer avec modération... ! Ca déchire grave...
A Milta
nous découvrons les ruines zapotèques largement reconstruites par
les archéologues après le saccage et la destruction de
l'installation espagnole.
Sur le site
même des temples,tombes et palais, l'église est construite avec
l'appareillage des monuments anciens.
Le marché
dit artisanal qui y est adjoint est aussi important que le site lui
même.
A Monte
Alban, le gigantisme du site prés hispanique et de ses monuments
est accentué par sa concentration au sommet d'une montagne, à 1900
m, complètement aplanie avec peu de végétation
Il offre
une vue à 360° sur la ville de Oaxaca au carrefour des 3 Vallées.
Et pour
finir, aller, encore une
C'est très marrant on a vu en Birmanie la même technique avant distillation de l'alcool local, la meule, un cheval etc. la tequila c'est chouette non ? N'abusez pas hein ? On vous suit de loin, nous on prépare Noël. Bises.
RépondreSupprimerSuper bon de vous lire et d'admirer vos superbes photos !
RépondreSupprimerA Armentieres tvb .On pense à vous
On vous souhaite déjà un joyeux Noël avec toute notre amitié
Millions de bisous
Anne et Thierry
Super bon de vous lire et d'admirer vos superbes photos !
RépondreSupprimerA Armentieres tvb .On pense à vous
On vous souhaite déjà un joyeux Noël avec toute notre amitié
Millions de bisous
Anne et Thierry