21/10/2015
Souvent
le voyageur qui suit ce périple américain ne s'éternise pas au
Salvador, si toute fois il le traverse! Il est vrai que sans
l'accueil agréable de nos amis nous ne serions probablement pas
restés 1 semaine à San Salvador.
La
périphérie de la capitale est moderne, son trafic important vit
dans l'énorme décor publicitaire omniprésent et agressif des
enseignes américaines où se succèdent les temples de la
consommation. En tout cas "La Palmera" est une enclave de rêve.
Le centre ville lui est un peu l'opposé de tout ce que
nous avons rencontré : plus rien à voir ici, tout le passé
colonial a disparu depuis longtemps. Très animé par le petit
commerce qui, après s'être emparé des trottoirs, semble en pleine
conquête de la rue et laisse à peine le passage à une circulation
approximative et difficile. Étouffement, asphyxie complète des
quartiers qui ne vivent que de ces échoppes bricolées avec tout et rien à l'étalage.
Derrière
c'est le délabrement total des bâtiments, abandonnés et
insalubres, souvent endommagés ou détruits par les séismes. Plus
personne ne vit ici et j'imagine qu'il n'y fait pas bon la nuit
venue.
Le Palacio Nacional et quelques édifices religieux du
XIX et XX siècle sont les rares sites d'attention.
La Cathédral Metropolitana construite avec une fortune, garde les traces du clivage politique des années de guerre civile et renferme le tombeau de Monsenor Romero,
alors que l'Iglesia El Rosario, à l'architecture minimaliste et économique, garde les stigmates des charges policières et renferme d'étonnantes sculptures modernes utilisant les restes de sa construction.
La Cathédral Metropolitana construite avec une fortune, garde les traces du clivage politique des années de guerre civile et renferme le tombeau de Monsenor Romero,
alors que l'Iglesia El Rosario, à l'architecture minimaliste et économique, garde les stigmates des charges policières et renferme d'étonnantes sculptures modernes utilisant les restes de sa construction.
Sur
les bords de l'immense et surprenant cratère du Boqueron la
pluie nous surprend avant même que nous soyons sortis du Parc
Cero Verde.
Elle
ne nous lâchera pas pendant 4 jours, donc peu de monde sur la Costa
sel Sol.
Plus à l'Est,
comme d'habitude, nous avons bien du mal à pouvoir atteindre le
rivage océanique souvent inaccessible, bordé de belles propriétés,
d'hôtels et de villages de vacances
C'est
aussi l'occasion de mettre des pneus neufs à notre Babouch', et lui
faire une révision complète du freinage dont nous doutons trop
souvent. Nous quittons PY et J en les laissant à leur installation
et faisons route vers le Guatemala. Un grand merci pour ces moments
agréables que nous avons pu partager et, promis, nous n'attendrons
pas 33 ans pour nous revoir !
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