dimanche 25 octobre 2015

En route pour le Guatemala


24/10/2015

D'autres sites pré-hispaniques jalonnent notre route vers une prochaine frontière Joya de Ceren, El Trapiche, Tazumal...


Au fond d'excavations profondes, ceux ci révèlent des lambeaux d'existence, de constructions et de pétrifications partiellement conservés sous plusieurs couches de cendre (jusqu'à 14!) à la manière de Pompéi, crachées au cours des siècles par les volcans alentours.


Le boum du café a laissé à Santa Ana les traces de la richesse de son passé colonial, particulièrement son magnifique théâtre à l'italienne, qui nous rappelle beaucoup le temps du caoutchouc et des splendeurs de Manaus.




Une dernière escale chaleureuse à la finca de Jorge à Chalchualpa , Balcones de Cristy,



avant de quitter le pays, par la superbe Route des Fleurs que nous parcourons sur les pentes du volcan Coatepeque couvertes des plantations de café, et qui met le point d'orgue qu'il fallait à notre si bon séjour en El Salvador.


Notre itinéraire en El Salvador


A la frontière, ça dure un peu...panne du système...On nous l'a déjà faite celle là !...
Du coup à Jalpatagua, la nuit est déjà là. Notre premier bivouac au Guatemala est un peu à l'arrache dans un terrain vague à l'entrée de la ville. Colt à la ceinture le pompiste d'à côté vient faire un brin de causette. Police nationale, police militaire, police touristique, sociétés de sécurité...beaucoup d'armes ! Mais aussi beaucoup d'affichage électoral à la veille des présidentielles. Les slogans en disent longs : halte à la corruption, lutte contre la criminalité, développement de l'éducation, rétablissement de la peine de mort... Ambiance peu rassurante d'un pays qui... « se cherche encore » on va dire.
140 km de route à trous, plusieurs villages modestes et nous découvrons l'atmosphère bien particulière de la ville historique d'Antigua dominée par ses volcans.


Si ceux si protègent la cité des risques cycloniques, ils sont aussi le site d'une importante activité tellurique qui ne cesse jamais. Les fréquentes secousses sismiques et les nombreux tremblements de terre jalonnent l'histoire de la région. Dans le soleil couchant, les imposantes ruines de la ville se couvrent d'une couleur dorée et nous apercevons les explosions régulières du Volcan del Fuego depuis le Café Bohème plein de français voyageurs qui retrouvent ici de fameuses pâtisseries.










Vénéré comme symbole d'éternité par les Mayas, le jade renaît dans les joailleries artisanales de la ville




A l'image du Covento Santo Domingo, aujourd'hui musée-hôtel de luxe ,



l'économie touristique locale, souvent gérée par des sociétés étrangères, participe largement au financement de ce vaste conservatoire historique et aussi à l'enrichissement de quelques propriétaires guatemalteques. Système parallèle d'une organisation d'état sans réelle fiscalité, faisant encore la part belle aux vieilles fortunes. Il reste toujours la rue aux indigènes pour exposer leur artisanat.



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