vendredi 22 mai 2015

Fin des Andes




21/05/2015

Au retour d’une belle marche de 5h au village de Guane, nous partons visiter un monastère dominicain nommé Ecce Homo qui fera aussi un bivouac des plus paisibles que nous ayons connus.









Retour à San Gil sur cette route étroite de montagne pour un « trucks festival ». Ford, GMC, Dodge, Kenworth, Chevrolet … tous plus beaux et plus ronflants les uns que les autres !
De virage en virage nous sommes le soir au Parc National de Chicamocha entre deux canyons gigantesques.


Là, les investisseurs de Colombie semblent avoir voulu saluer le début des Andes à leur façon en créant ce parc d’attractions en surplomb des canyons. C’est magnifiquement fleuri, arboré et très ludique bien sûr…le projet immobilier qui va avec risque bien de finir de défigurer ce paysage andin, sans doute le dernier pour nous d’ailleurs.


C’est fermé aujourd’hui, idéal pour un bivouac « todos servicios »  et nous en profitons pour cuire le pain ! Le lendemain nous marquons le coup en embarquant dans une cabine de téléphérique (de fabrication Grenobloise !) : 900m de descente jusqu’au Rio Chicamocha puis 1200 m de remontée sur l’autre versant du deuxième canyon au monde (oui, encore ?) jusqu’à la Mesa de Los Santos.



Plus loin, le paysage s’aplatit à 2 ou 300 m d’altitude en une jolie campagne.




Après Bucaramanga, il devient sec et épineux en une sorte de bush africain.


Les villages de la route longeant la frontière avec le Venezuela, ravitaillés par des 4x4 rapides citernes façon-façon et saturés par les vapeurs d’essence, font tous l’objet d’énormes trafics de carburant-bouteille (à l’africaine aussi), tout comme les poubelles à l’entrée et la sortie de chacun d’entre eux, et la R12-qui-n’en-peut-plus, et les charrettes tirées par de pauvres haridelles…



Surprenant ! La Colombie nous a donné jusque-là une toute autre image, plutôt comme celle-ci à Villa Leyva

Mais la région ici semble bien plus pauvre que le reste du pays. Education et hygiène sont en retard et comme ailleurs sans doute, la mine n’attire pas l’élite pour l’exploitation charbonnière régionale.
Nombreux postes de contrôle militaire pour ajouter à l’ambiance glauque du coin. La nuit nous prend sans atteindre la Caraïbe, ce sera pour demain, plus question de rouler ou de trouver un bivouac sauvage. En attendant 35° à 20h dans la casa roulante au fond d’un parqueadero poubelle mais gardé !

1 commentaire:

  1. Avant Santa Marta en venant de l'est allez au camping Los Angeles.
    C'est super sympa et tres cool
    Biz

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