dimanche 31 mai 2015

Carthagène des Indes



31/05/2015

L’hôtel Bella Vista est une étape bien pratique en bord de mer pour patienter en attendant la mise en container de notre véhicule mercredi prochain. Nous y retrouvons d’autres voyageurs et après les démarches nécessaires à ce passage, les journées passent, un peu accablés par la chaleur, entre 2 visites dans cette magnifique cité et d’interminables palabres de bourlingueurs.
Enlace Caribe et son patron Ernesto De La Rota sont bien efficaces, tout se présente, bien même si cette solution pour gagner le Panama reste assez coûteuse !







mercredi 27 mai 2015

Altitude zéro




26/05/2015

Cette fois s’en est bien fini de nos divagations dans les Cordillères, retour à l’Atlantique ou plus exactement les rivages de la Mer Caraïbe dans un paysage pauvre et sec à la frontière vénézuélienne et qui redevient plus verdoyant aux abords de la Sierra Nevada non loin de Santa Marta.
Inaccessible, privé ou payant, l’accès au rivage n’est pas simple, pas de Loi Littoral ici ! La concession d’exploitation du Parc Naturel de Tayrona n’y va pas avec le dos de la cuillère, sa triste gestion n’a rien d’accueillante, mais nous passons 2 jours seuls et agréables dans ce camping abandonné du bord de mer sous les cocotiers (payant cependant).






Ernesto, notre contact de shipping, nous attend le 28 à Cartagena des Indes, il semble nous avoir trouvé un partenaire pour mettre en container le 2 juin, arrivée à Colon le 6. Nous allons donner dans le balnéaire d’ici là : plages aux cocotiers, marches, bains et farniente !

vendredi 22 mai 2015

Fin des Andes




21/05/2015

Au retour d’une belle marche de 5h au village de Guane, nous partons visiter un monastère dominicain nommé Ecce Homo qui fera aussi un bivouac des plus paisibles que nous ayons connus.









Retour à San Gil sur cette route étroite de montagne pour un « trucks festival ». Ford, GMC, Dodge, Kenworth, Chevrolet … tous plus beaux et plus ronflants les uns que les autres !
De virage en virage nous sommes le soir au Parc National de Chicamocha entre deux canyons gigantesques.


Là, les investisseurs de Colombie semblent avoir voulu saluer le début des Andes à leur façon en créant ce parc d’attractions en surplomb des canyons. C’est magnifiquement fleuri, arboré et très ludique bien sûr…le projet immobilier qui va avec risque bien de finir de défigurer ce paysage andin, sans doute le dernier pour nous d’ailleurs.


C’est fermé aujourd’hui, idéal pour un bivouac « todos servicios »  et nous en profitons pour cuire le pain ! Le lendemain nous marquons le coup en embarquant dans une cabine de téléphérique (de fabrication Grenobloise !) : 900m de descente jusqu’au Rio Chicamocha puis 1200 m de remontée sur l’autre versant du deuxième canyon au monde (oui, encore ?) jusqu’à la Mesa de Los Santos.



Plus loin, le paysage s’aplatit à 2 ou 300 m d’altitude en une jolie campagne.




Après Bucaramanga, il devient sec et épineux en une sorte de bush africain.


Les villages de la route longeant la frontière avec le Venezuela, ravitaillés par des 4x4 rapides citernes façon-façon et saturés par les vapeurs d’essence, font tous l’objet d’énormes trafics de carburant-bouteille (à l’africaine aussi), tout comme les poubelles à l’entrée et la sortie de chacun d’entre eux, et la R12-qui-n’en-peut-plus, et les charrettes tirées par de pauvres haridelles…



Surprenant ! La Colombie nous a donné jusque-là une toute autre image, plutôt comme celle-ci à Villa Leyva

Mais la région ici semble bien plus pauvre que le reste du pays. Education et hygiène sont en retard et comme ailleurs sans doute, la mine n’attire pas l’élite pour l’exploitation charbonnière régionale.
Nombreux postes de contrôle militaire pour ajouter à l’ambiance glauque du coin. La nuit nous prend sans atteindre la Caraïbe, ce sera pour demain, plus question de rouler ou de trouver un bivouac sauvage. En attendant 35° à 20h dans la casa roulante au fond d’un parqueadero poubelle mais gardé !