03
décembre 2019
Mais
avant... Aller, une dernière bouffée ! Encore un peu de ces balades
dans les myrtes, les cistes, les arbousiers et le chêne vert du maquis, puisque la
météo nous est redevenue favorable, nous remontons en haut du
sauvage Cap Corse pour marcher une dizaine de kilomètres de ce
sentier des douaniers au bord du puissant littoral.
Nous
venons de faire près de 1500 km sur cette île qui en fait moins de
200 du Nord au Sud, nous n'avons pas quitté les chaussures de marche
et si il a fallu faire avec une météo d'automne, nous avons eu le
privilège de pouvoir parcourir ce merveilleux territoire pour nous
seul.
Nous
n'imaginons pas suivre ces routes en été, (elles ont souvent moins
de 2,50 m de large),
rencontrer
la quiétude de ces villages accrochés aux arrêtes de montagne,
bivouaquer sans soucis au bord du somptueux littoral,
bivouaquer sans soucis au bord du somptueux littoral,
remonter
le fil du temps au travers une si riche histoire...
Alors avec
des cohortes de camping cars et l'imposant tourisme balnéaire qui
mettent l'île sous pression et fragilisent son équilibre, non merci.
Oh ! Combien nous partageons le sentiment de ceux qui, hostiles aux
inévitables évolutions de société trop mercantiles, s'acharnent
parfois à vouloir s'y opposer fortement pour sauvegarder de telles richesses !
Et somme toute, ils n'y parviennent pas si mal dans un fragile équilibre de compromis.
Et somme toute, ils n'y parviennent pas si mal dans un fragile équilibre de compromis.
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