mardi 23 avril 2019

Slovénie


23 avril 2019

Michel et Hélène étant de retour de leur trip de 4 mois en Australie, nous mettons Chens/Leman sur notre route. Leur voyage, leurs projets, leurs prochaines destinations, celles d'Alain et Sylviane aussi sont au cœur de nos échanges entre- coupés des activités potagères d'Hélène et des conséquences de notre vidange involontaire sur la route. (Merci à l'incompétence d'un Euromaster montilien ...)
Week end de Pâques oblige, Suisses et Italiens sont sur la route. Alors c'est encore par le Simplon, moins encombré, que nous choisissons de traverser les Alpes encore bien enneigées à partir de 1300 m


 jusqu'au lac d'Iséo pour une première nuit. Bien au Nord de la vallée du Po, cette traversée entre Milan et Trévise sans grand intérêt, nous conduit le soir même aux contreforts des Alpes Juliennes, dans la vallée de la Soca en Slovénie.


C'est le grand renouveau printanier de la nature dans ces montagnes. Le ton nous est donné dès le premier soir à la rencontre des panneaux interdisant le bivouac sur des sites enchanteurs communément recherchés par le camping cariste gré- guerre et souvent sans scrupule, nous comprenons qu'il va falloir faire preuve d'un peu plus d'imagination, en se fiant davantage à la configuration cartographique des sites moins accessibles, plus en hauteurs, plutôt que les "bons plans" faciles et sans doute déjà éculés de Park4night.

Le soleil devant nous quitter demain, nous en profitons pour une marche sur le sentier historique de Kobarid. Le village décrit par Hemingway dans "L'Adieu aux Armes" sous le nom de Coporetto pendant la guerre opposant l'Italie à l'empire Austro-hongrois en 1915, surplombe les magnifiques gorges de la Soca.

 Nous ponctuons cette journée par la visite du musée du carnage, triste reliquaire des atrocités que nous avions déjà approchées dans la "guerre enterrée" des Dolomites à notre tour de l'Italie.
Tranchée italienne dans la montagne

Ossuaire de milliers de soldats

Une magnifique forêt de moyenne montagne couvre presque toute la distance qui nous conduit à Ljubljana sous la pluie. 

Ça aurait pu être ça, mais c'était plutôt comme ça....


La grisaille rajoute à l'austérité de la capitale et son architecture art nouveau ou "sécessionniste viennois" ne va sans doute pas nous retenir bien longtemps pour nous aider à passer cet épisode humide et gris




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