29/09/2015
Agréable rencontre d'Alain et Françoise à la
finca Canas Castilla et aussi le coup d'oeil
d'un mignon paresseux du coin qui discute avec Liliane.
Nous ne pouvons pas
quitter le Costa Rica sans approcher quelques uns de ses
volcans. Hélas, plus on s'en
approche, plus les précipitations augmentent et moins on
les voit. Ricon de le Vierja,
Arenal et Poas nous donneront de rares aperçus de leur
cône, parfois leur silhouette
entière se dégage peu de temps et quelques fumées.
Au
loin nous découvrons ceux du Nicaragua voisin. Mais c'est une autre
histoire qui
commence d'abord par un nouveau
passage de frontière, assez surprenant quand on
vient du Sud et qui donne la
première impression du pays. Si une visite à la police des
frontières et aux douanes,
sortie et l'entrée, suffisent, ici c'est une autre histoire !
Le périmètre frontalier est une
sorte de véritable entreprise qui fait vivre des
centaines de personnes dans la
combine, la magouille et la corruption. Mais attention
corruption organisée ici !
Pas le bordel à l'africaine ! Non, ici tout est fait pour
brouiller, surtout ne de pas
faciliter le parcours du migrant qui ne sait plus, rendre
les choses floues, confuses,
donner de la valeur aux choses les plus inutiles et bien
sûr assurer une certaine
rentabilité pour tout ce petit monde. Sur le continent
africain on les appellerait
Bana-bana, ici nous découvrons tout le sens des Tramites,
jeunes magouilleurs facilitateurs
en formalités souvent incompréhensibles, véritables
camoufleurs de la corruption
organisée.
Bienvenidos
au Nicaragua donc !
(Liliane reste même persuadée que nous sommes attendus ?)
On
s'en tire en (seulement) 2 heures, une quinzaine de démarches et quand
même pas
loin de 100 § US. Nous nous
attendons à la suite logique d'un pays pauvre, sale,
désorganisé. Dès les premiers
km, c'est tout le contraire, vaste champ éolien,
beaucoup de cultures, chars à
bœufs, villages propres et fleuris, route correcte et
balisée et si nous sentons bien
le dollar du gringo attendu à tous les coins de rue, ça
reste bon enfant et les gens sont agréables.
Nous
embarquons à bord du Che Guevara sur le lac Nicaragua pour un séjour à l’île
Ometepe et le tour agréable de ses 2 volcans.
Conception
est toujours en activité, nous choisissons son voisin un peu moins
haut,
Maderas, pour une
ascension aller retour bien difficile à 1400 m en 9 h grâce à la
patience de notre guide Siméon.
Traverser le chaos de sa cime, parvenir enfin au
bord de la caldeira pour
découvrir son lac de cratère est d'abord une grande
satisfaction personnelle. Mais aussi une grosse douleur !
Bref, l'occasion de voir que notre entraînement inexistant et l'âge
vont nous
laisser de cuisants souvenirs
dans tout le corps les jours qui suivent.
Curieux trek alors que je suis dans la lecture
des aventures de mon copain Guy de
Saint Cyr et ses récits de chasseur de lave...
Eh ben dites donc, vous avez fait le rallye du Costa Rica.Vous allez être au Mexique avant nous.
RépondreSupprimerAlain, tes genoux ont dû morfler lors de la descente du volcan, pour ma part j'ai eu des courbatures pendant 2 jours. Souvenirs....
Biz et à bientôt
Vous ne vous êtes pas trop étendus sur le Costa Rica .... Mais c'est vrai que le pays n'est pas très grand comparativement à ceux que vous avez déjà traversés.
RépondreSupprimerEn tout cas vous nous envoyez de belles images et des envies d'évasion ... Bonne continuation et j'attends la suite ...