15/04/2014
Depuis le Paraguay, nous revenons vers vous après ce petit break sur les ondes...
On prolonge notre séjour ici par une grosse détente qui nous
prépare à ce changement climatique en mettant à l’épreuve notre installation
qui fait un peu barnum-circus mais qui se révèle efficace quand vient le soir
et les moustiques dans la chaleur tropicale ou sous un violent orage.
Après plus de 24h de pluie, on reprend la route dans un
paysage qui devient plus vallonné et varié entre forêt pluviale, plantation de
maté et fruits tropicaux. Nous longeons
le Parana sur sa rive Sud jusqu’à Posadas pour notre tournée des Missions
Jésuites côté argentin et… à la mode argentine.
Sites du patrimoine mondial mais aucune indication pour y
parvenir.
A Santa Ana la sérénité que pourrait inspirer les lieux
en pleine forêt tropicale en prend un coup avec une animation sportive locale
qui a eu la bonne idée d’en faire l’arrivée d’une épreuve cycliste. C’est Domingo,
portique gonflable, musique de foire, bruits et casse-croûte…Heureusement plus
loin nous sommes seuls dans des ruines plus très visibles mais qui donnent une
idée de l’importance de ces grandes utopies du
XVII °s partagées ici avec plus
de 7000 indiens guaranis à son apogée et pendant un siècle et demi.
A San Loreto si le lieu est paisible et bien évocateur,
les ruines y sont encore moins visibles.
Tout juste y retrouve-t-on la structure commune à toutes ces missions.
C’est à San Ignacio, où les grosses pierres rouges sont
partiellement remontées, que l’on peut mieux
mesurer la beauté et le gigantisme de ces constructions inspirés par les idéaux
jésuites.
Ici l’exploitation
touristique est à son maximum, une bonne
centaine de boutiquiers attendent le visiteur, et si celui-ci n’est pas latino,
il paiera son entrée au prix fort comme partout (3 à 4 fois le prix du local)
Il y a souvent un truc qui m’échappe en Argentine…
Nous passons la frontière vers le Paraguay pour d’autres
sites jésuites à Trinidad et Jésus de Tavarangue. Le premier a été vraiment
bien remis en valeur le second jamais achevé, les jésuites ayant été expulsés en
1767 et l’entreprise humaine peu à peu abandonnée des Guaranis.
97 100 78 80 77
Nous poursuivons notre route plus au Nord vers Iguaçu mais en prévoyant une halte à l'énorme barrage d'Itapu sur le Parana, après les ruines d'une idéologie de 250 ans, la technologie et le modernisme économique bien réel de nos jours...
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