06/04/2014
« Ça doit
devenir plus supportable vers 19 ou 20 h » !
Alors on s’est vite bouclé dans la cellule derrière les
moustiquaires avec tous les répulsifs possibles et on attend la nuit. Vous
l’avez compris, nous avons oublié l’heure fatidique du moustique à ces
latitudes. Déjà hier soir, mal préparé au bivouac, nous avons eu un rappel
sévère mais ce soir, à 17 h, en débarquant dans le Parc National du Chaco en short et débardeur des milliers de
bestioles sont passées à l’attaque ! Du coup on attend comme deux pauvres
pommes que ça passe en méditant sur cet avant-goût amazonien. On est seul (on
ne se demande pas pourquoi !) dans un endroit qui semble magnifique avec
des perroquets et des carayas (espèce de singes) dans les arbres. Heureusement
la bière est fraîche…
Depuis 2 jours nous avons quitté ces si belles Quebradas
du pied des Andes pour faire route à l’Est-Sud Est en traversant cette
ennuyeuse province du Chaco vers le
Paraguay et les Missions Jésuites. Adieu les températures agréables, les
lagunas andines, les paysages inoubliables d’altitude, l’envoutant Atacama et la douceur de vivre de Cayafate. Bonjour la plaine à une altitude de 400 m, les marécages
et 500 km de mauvaise route parfaitement rectiligne, cap compas 110°, 35° le
jour, 28° la nuit, pas un souffle d’air !
Depuis 2 jours, du maïs bien trop en forme pour être
honnête, du soja, du coton, de gros engins agricoles, des avions de traitement,
une brousse verdoyante entre 2 estancias
et quelques bourgades peu accueillantes dont on aperçoit le ralentisseur (seul
relief) à 20 km…
Alors circulez, il n’y a rien à voir, désolé, pour les
photos il faudra attendre, fallait bien que ça arrive non !
Ca n'a pas marché, la nuit est venue, les moustiques géants sont restés, nous nous sommes partis à Resistencia !
09/04/2014
Pendant que ses ouvriers nous fabriquent un auvent
moustiquaire, José Maria nous emmène passer une journée asado (on dira barbecue chez nous) au confluent du Rio Parana et du Rio Paraguay. Ici les eaux rouges et boueuses de l’un se mélangent
au courant clair de l’autre. La parilla est parfaite, le lieu est calme, seules
passent de lourdes barges qui montent ou descendent entre Buenos Aires et Ascension.
Journée cool tout en espagnol, la conversation va de la politique locale, à l’art
de l’asado en passant par la
corruption et d’autres problèmes argentins.
Ben alors, vous avez doublé de volume ou quoi, avec les mistouques!
RépondreSupprimerOn attendra donc des lieux plus propices à la rêverie pour les photos. Perfectionnez bien votre espagnol(déjà si vous discutez de tout et rien avec l'autochtone, c'est que vous maitrisez un max!)
A bientôt.
Bises Joe
On ne peut jamais tout avoir,les arbres,la bière fraiche,l'asado sympa et pas les moustiques même dans toutes ces magnifiques découvertes que sont les votres,heureusement que rien n'est parfait,qu'espererait-on?
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