12/06/18
Depuis
un sympathique bar du port de Kapsali où nous nous offrons une glace
en début d'après midi, nous venons de poster l'article précédent.
A peine 30 km plus loin, sous le vent de la côte ouest, nous
parvenons à notre bivouac du soir.
Endroit
de rêve pour moi où il me semble nous immerger en Cornouaille au
19e siècle dans le décor fantastique du livre de D.Du Maurier :
"L'auberge de la Jamaïque". Avec une bonne
vingtaine de degrés en plus sans doute, mais la lande déserte,
couverte de roches, de thun en fleur, de genêts, de myrte et la côte
bretonne sous les assauts des vagues, avec des falaises, des grottes,
des trous souffleurs, semblent cadrer tout à fait avec celle des
naufrageurs du roman. Le minuscule port agité qui ne fait pas 10 m
sur 10, c'est un peu Port Racine, dans le Cotentin, en plus sauvage
encore ...
C'est
dimanche ! Nous voulons aller à la messe orthodoxe à 9 h au
monastère tout près. La journée commence donc dans les chants
religieux et une liturgie à laquelle nous ne comprenons pas grand
chose ce qui permet à nos yeux de se balader dans le décor chargé
de l'église orthodoxe en observant les coutumes locales.
Plusieurs
arrêts tout au long de la journée, souvent dans des ruines byzantines,ou vénitiennes jusqu'à cette ancienne capitale de l'île,
sauvagement prise au XVI e siècle par le célèbre pirate Barbe
Rousse. Mais toujours aucune trace de la belle Hélène ou
d'Aphrodite ce qui permet sans doute au mythe de continuer à vivre.
Une
dernière nuit à l'extrémité Nord de Cythère balayé par le vent
d'Ouest et nous retrouvons Marthe et André pour déjeuner. Nos
conversations tournent autour de l'île, leur maison, leur expérience
ici et comme ils sont d'invétérés voileux, il est aussi beaucoup
question de bateaux.
Nous
ré-embarquons pour le continent dans l'après midi. Face à Kythira,
la plage de Néapoli sera notre dernier bivouac maritime au bord de
la mer de Myrto avant longtemps.
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