mardi 3 février 2015

BOLIVIE/Sucre, Potosi, Tarija



01/02/2015

Nous sommes descendus de 800m ce soir pour vous raconter Potosi et Sucre et aussi dans l’espoir de faire une bonne nuit au bord d’un petit lac de cratère, Laguna Verde, dont les eaux à 35° sont pleines de vertus parait-il. Les 4000m de ces derniers jours fatiguent un peu, demain baignades salutaires.

Un peu galère notre arrivée à Sucre donc, mais on finit par trouver un bivouac tranquille à 15km de la ville et de ses faubourgs merdiques



De là on part découvrir la ville avec quelques visites historiques comme La Casa de la Libertad, le Mercado Central et, plus local et énorme, le Mercado Campesino










Et puis qu’aurait été Sucre sans cette rencontre de hasard avec Gaël et Audrey qui nous amènent chez eux avec tant de gentillesse et où nous passons 2 jours d’échanges sur le voyage. Des voyageurs, ici en stand-by, descendus d’Amérique du Nord pendant 2 ans en CC et qui font une pose pour mettre au monde un petit frère à Jule, un Pablo adorable.

Nous reprenons la route vers Potosi et pendant 3h, un chien errant tous les 500m jalonnent la route. Ils vivent là des ordures jetées par la fenêtre des voitures, en ville c’est pire.


Une première découverte du centre historique de la ville le soir, car notre étape est dans la cour d’un hôtel du centre, puis toute la journée du lendemain dans une ambiance plus que festive pour le défilé marquant le début du carnaval. Fanfares, costumes, danses, mineurs et bombes à eau.









Visite de la Casa Nacional de la Moneda, Convento de Santa Theresa.

Laminage des feuilles d’argent au XVII 
Fonderie de l’argent au XVII 
Frappe presse de L de Vinci XVII 
Frappe de monnaie au XIX 



Santa Theresa


Immersion profonde dans la triste histoire coloniale de cette ville, débauche de « bondieuseries », profusion religieuse et (ou parce que…) l’exploitation minière de l’argent du Cero Rico ou périrent 8 M d’esclaves mineurs amérindiens et africains en 3 siècles.

L’extraction artisanale périlleuse perdure aujourd’hui, nous nous abstenons de descendre dans ces mines pour les visites proposées, un peu rebutés, tant par le voyeurisme que par les conditions que nous ne sommes pas sûrs d’être physiquement capables de tenir sous terre. Les centres historiques, ici en Bolivie d’origine espagnole, au Brésil portugaise, sont magnifiques d’organisation et d’architecture. Comme il est dommage que rien d’autre ne puisse attirer notre curiosité dans ces grandes cités légendaires que l'héritage colonial, le reste tourne souvent à l’anarchie urbanistique, quand ce n’est pas au dépotoir et à la misère populaire. Heureusement la nature andine reste grandiose, spectaculaire et impressionnante, nous la vivons tous les jours sans pourtant parler de Pachamama . On a bien du mal à discerner offrandes et poubelles.


1 commentaire:

  1. Salut vous deux,
    A vous lire je vois que votre impression sur Sucre et Potosi est exactement la même que la notre. En particulier pas vu non plus les mines du Cerro Rico pour exactement les mêmes raisons.Par contre nous sommes restés 20 jours chez Gael et Audrey because coupe du monde de foot et salmonelles. Biz

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