23/05/2014
Après la route du
café, c’est celle du cacao qui
nous conduit jusqu’à Salvador de Bahia.
Toujours le long de la côte notre progression devient de
plus en plus lente. D’abord parce que la route est souvent difficile avec de
nombreux villages, beaucoup de ralentisseurs partout, des trous dans le bitume
et bien d’autres dangers quand ce n’est pas de la piste boueuse, et aussi des
plages idylliques qui invitent souvent
à prolonger l’arrêt.
3 heures d’embouteillage en descendant du ferry qui
traverse Bahia Dos Todos Santos nous accueillent à Salvador, première capitale
brésilienne (…je sens que l’endroit va me plaire !)
Enfin un camping, (qui n’a d’écologique que son nom) à la magnifique Praia dos Flamengos.
Nous consacrons la journée du lendemain à la voiture qui
arrive au terme d’une révision. Grand festival brésilien d’inefficacité, mais d’une extrême gentillesse
à l’énorme concession Toyota grand luxe, il nous faudra toute la journée du
lendemain sur cette belle plage pour nous en remettre avant de partir à la
découverte de la ville.
La « ville haute »,
historique de la colonie portugaise avec un nombre important d’églises baroques
rococo (jusqu’à 4 sur la même place) des kilomètres d’azulejos, de dorures, de
plafonds peints, des lambris et des planchers massifs, et puis des maisons aux
façades somptueuses, quand elles ne sont pas complètement abandonnées, les tristes
souvenirs d’esclavage aussi, les quartiers populaires, les bars, les
capoeiristes sur les places, les marchands de tout, de la musique
partout…ambiance latino-africaine à donf.
Et puis Salvador fait partie des
villes qui accueille la Coupe du Monde dans quelques jours, la tension monte…
La « ville basse »
que l’on rejoint par le Laceirda, un
ascenseur qui a connu différentes périodes de technologie, vapeur, hydraulique
et aujourd’hui électrique.
C’est le port et les buildings qui écrasent ce qui reste
d’un passé qui semble encombrer souvent, mais les bétons moisis des bâtiments
récents rivalisent de laideur avec ces ruines menaçantes dans un ensemble assez
déplaisant car le coup de badigeon pour touriste suffit rarement.
26/05/2014
Nous laissons la côte et la route du coco, pour rouler vers l’Ouest, la côte
est très belle mais il y a sans doute autre chose que les plages. La région de Lençois à 400km et le parque Chapada Diamantina semblent être très prometteurs. Hasta luego !
On essaye de vous suivre sur google map, mais il n'arrive pas à trouver d'itinéraire routier, seulement en avion !
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