samedi 20 juin 2015

Costa Rica & Epilogue




18/06/2015

C’est par la côte pacifique que nous commençons la traversée de ce pays.
Avec elle, ses humeurs d’ensoleillement, sa moiteur, ses brumes et ses températures qui ne descendent pas en dessous de 30° à cette saison pluvieuse. 



Des parcs naturels avec perroquets, singes, crocodiles, une région très verte, où nous faisons de superbes bivouacs en alternant forêts et plages parfois sur de belles pistes.
Pourtant nous devons prendre un peu d’altitude vers les volcans et la capitale. Le temps nous devient compté puisque nous prenons un avion dans 6 jours à San José pour revenir au pays quelques semaines. Ayant un visa de 3 mois, la mise sous douane du véhicule (pour se garder, à notre retour, le temps d’une visite plus approfondie) nous vaut une journée de recherche des moins mauvaises conditions. Pour le nettoyage et les préparatifs de la voiture une autre journée à chercher un site qui s’y prête est nécessaire. Dommage que l’endroit ne soit pas propice à notre déballage à Sacramento sur les pentes du volcan Barva aux Cabanas Tamarak, car l’accueil de Jorge est si chaleureux malgré l’heure tardive. 
Journée retour dans l’infernale circulation des environs de San José dépourvu de toute structure d’accueil pour baroudeur jusqu’au soir à 40 km de la ville, nous trouvons enfin Las Cabanas San Juan à Périscal qui feront parfaitement l’affaire.

23/06/2015
Epilogue

Itinéraire en 2 périodes, (en tenant compte des saisons de l'hémisphère Nord)

Après ces 7 mois de voyage, 10 pays traversés, 17000 km dont beaucoup de piste en haute montagne, des latitudes tropicales épuisantes, nous avons grand besoin de repos, et de retrouver famille et amis qui nous manquent.
Cette deuxième partie de notre voyage américain, semble avoir été plus éprouvante, avec pourtant moins de km que dans la première. Nos découvertes et nos rencontres ont sans doute été encore plus riches, même si peut-être moins spectaculaires. Des contrastes énormes et souvent renouvelés sous des latitudes plus difficiles ajoutés à de longues périodes entre 3500 et 5000m d’altitude, des pistes peut-être plus dures, des tracasseries mécaniques et logistiques aux abords de l’Amérique Centrale ou, hélas, simplement les années qui passent comme pour tout le monde… !
En tout cas nous nous sentons moins énergique et quand nous réfléchissons à cette suite américaine, nous nous rendons compte que notre trace sur le continent est à peine à sa moitié si après l’Amérique Centrale nous poursuivons vers les Etats Unis, le Canada, l’Alaska et la côte Est à nouveau pour ré-embarquer Lababouch' à Halifax pour l'Europe.
Le véhicule étant de ce côté de l’Atlantique pour probablement 2 nouvelles périodes, je dois bien remettre à plus tard mes rêves d’Afrique que rien vraiment ici ne peut remplacer malgré toutes ces richesses que le voyage nous enseigne encore et encore tous les jours.

Pura Vida ! Comme on dit ici au Costa Rica.

Merci de vos visites et à bientôt en Amérique Centrale en septembre !

mercredi 17 juin 2015

Panaméricaine toujours…


11/06/2015

Ou route Interaméricana ici au Panama…4 voies sans beaucoup d’intérêt.
Pourtant depuis 3 jours, notre route est plutôt « interocéanique » en faisant d’agréables bivouacs entre Pacifique et Atlantique, toujours en compagnie de nos amis de shipping.

 Hier à l’estuaire de la rivière Chagres, que Balboa remontait il y a 500 ans pour chercher le passage vers l’Ouest, le site du fort espagnol San Lorenzo était bien l’endroit qu’il nous fallait, (même sans Zangra toujours pas héros...), pour nous remettre des péripéties du port de Colon



Pas de fouille cette fois, mais une journée entière pour un infernal marathon des administrations portuaires. Collection de papiers et de tampons, tous plus inutiles les uns que les autres mais qui doivent être seuls à pouvoir justifier le montant salé de la facture. Sésame en poche, c’est l’accès à l’Amérique Centrale déjà bien différente du continent latino. Ici il y a de l’Espagne, de l’Afrique et de la Caraïbe mélangés avec une bonne dose d’Etats Unis déjà. Le départ des américains du Canal n’a pas 30 ans mais le pays semble  en être bien imprégné. Les bâtiments abandonnés de l’ancienne base forment une triste ambiance près des écluses de Gatun



Campagne très belle et très propre que nous retraversons vers la côte pacifique, relief vallonné jusqu’à 1200m et couvert de verdure tropicale, immenses « plages cocotiers » idylliques et côte découpée bordée d’îles.



Les zigs et les zags continuent vers Almirante. Là, escale technique obligée pour réparer nos freins, les Andes ont été éprouvantes, disques et plaquettes H.S. Puis embarquement plutôt serré sur un ferry pour un séjour caribéen dans l’île de Colon de l’archipel Bocas del Torro, toujours en compagnie de nos amis. 

Très beau spot de surf…pour les papys que nous sommes ce sera pétanque devant les vagues !






Le 15, notre dernier jour au Panama il y en aura pour tout le monde sur cette piste de montagne qu’Alain (l’autre…) nous déniche pour pimenter le trip. 
Jo et Marie commencent par exploser un rétro sur leur Iveco avec une branche, puis nous, nous nous trouvons de nouveau privés des freins, (pourtant tous neufs) dans cet ardu parcours de trial, enfin court-circuit avec début d’incendie sur le Toy-Azalaï d’Alain. 


Bivouac sympa à l’arrache le soir pour la petite caravane et matinée de réparation pour tout le monde à David. Avec un passage de frontière comme sur des roulettes, ce sera nos derniers moments au Panama que nous avons tous beaucoup aimé. 
Le 16/06/2015 Bonjour Costa Rica !

dimanche 7 juin 2015

Projet de route en juin 2015

Panama City - Colon - Ecluse de Gatun - Fort San Lorenzo - Panama City - El Ciruelo - Almirante - Frontiere Costa Rica Canoas - San Jose - PN Braulio Carrillo
Environ 1700 km mais seulement 20 jours devant nous ! Nous avons réservé un vol pour Paris le 25 juin et visiterons le Costa Rica à notre retour en septembre.

Panama



07/06/2015
Bye bye Colombia ! Muchas gracias

Douze jours que nous sommes en standby urbain !
Hier encore à Cartagena en Colombie, 

aujourd’hui à Panama City et depuis 4 jours.


 Arrêt inédit jusqu’à présent, et nous commençons à trouver bien difficile de s’arracher du continent Sud-Américain que ferme ici le Darien !
Avant de mettre en container au port de Cartagena, presque 3 heures de fouille approfondie par la police anti-narcotique, (oui, c'est la Colombie que nous quittons !...) Sur les 4 véhicules concernés, notre Babouch’ est choisie pour être passée au peigne fin grâce à un chien zélé qui semble faire une fixation sur la roue arrière gauche. Grand déballage...Ouf ! Y’en a pas !
Ensuite il faut un peu de démontage pour entrer l’Iveco de Jo et Marie dans la boite. Depuis 8h le matin, c’est seulement vers 16h que nous scellons les portes des 2 containers qui doivent emmener nos 4 véhicules au port de Colon… Inch Allah ! 


Un vol, passant par Bogota, nous débarque à 2h du matin à Panama City où nous retrouvons nos potes de voyages à l’hôtel. 
Avec eux, nous découvrons l’ancien et le moderne, le vertical et le traditionnel,  le propre et le sale, le bruit, la chaleur et la pluie sur la ville, comme le calme de l’hôtel Bahia. 









Ce n’est pas sans une pensée pour mon grand-père Poisot que nous arrivons à Miraflorès devant les dernières écluses du Canal qui ouvrent leurs portes sur le Pacifique et les routes de l’Ouest aux navires venus des 4 coins de la planète. Histoire, technique et géopolitique au musée du Canal, encore dans les commémorations du centenaire, puis spectacles des gaziers, roros, minéraliers ou porte containers qui sassent sous nos yeux dans ces bassins de 300m de long, accompagnés du balai des motrices électriques à crémaillère. 




 Un peu plus loin,  le gigantisme des travaux d’agrandissement des nouvelles écluses en dit long sur le trafic à venir et la mondialisation effrénée.
Nous espérons le débarquement de la voiture demain au port de Colon côté Atlantique.