mercredi 28 octobre 2015

Lago Atitlan

28/10/2015

Nous ne nous lassons pas des ruines d'Antigua, tenez celles d' El Covento San Francisco avant de se remettre en route.



lundi matin, quand nous quittons la ville, le pays se réveille avec un nouveau président, et bien sûr plein de promesses et de changements pour le peuple Guatémaltèque … Il a bien du pain sur la plancha El Senor Marales...



Cacao Ceremony, massages, yoga, méditation, Pachamama...il y en a pour toutes les tendances de la zen-atitude que les forces du Lago Atitlan inspirent aux nombreux étrangers plus ou moins en recherche et qui séjournent au pied des 3 volcans dominant le lac pour s'imprégner de la spiritualité et des coutumes mayas.



Nous arrivons à San Marcos à la nuit après une route dans la montagne très cultivée entre 1200 et 2500 m



des villages animés et encombrés par les chiken-bus



des trous énormes sur toutes les routes secondaires. Celui dans lequel nous tombons nous laissera un moment en suspension puis bien posé. Des voitures s'arrêtent et toujours avec cette extraordinaire gentillesse, une quantité de bras nous aide à nous sortir d'un bien mauvais coup de volant.
Pas zen le Alain ce soir à San Marcos où il est bien difficile de trouver 10 m² plats pour un bivouac.



El Chaman Lili prescrit dès le lendemain un jour de balade sur le lac en lancha puis en tuk-tuk pour visiter San Pedro et San Juan son artisanat, ses tisserands et ses artistes









dimanche 25 octobre 2015

En route pour le Guatemala


24/10/2015

D'autres sites pré-hispaniques jalonnent notre route vers une prochaine frontière Joya de Ceren, El Trapiche, Tazumal...


Au fond d'excavations profondes, ceux ci révèlent des lambeaux d'existence, de constructions et de pétrifications partiellement conservés sous plusieurs couches de cendre (jusqu'à 14!) à la manière de Pompéi, crachées au cours des siècles par les volcans alentours.


Le boum du café a laissé à Santa Ana les traces de la richesse de son passé colonial, particulièrement son magnifique théâtre à l'italienne, qui nous rappelle beaucoup le temps du caoutchouc et des splendeurs de Manaus.




Une dernière escale chaleureuse à la finca de Jorge à Chalchualpa , Balcones de Cristy,



avant de quitter le pays, par la superbe Route des Fleurs que nous parcourons sur les pentes du volcan Coatepeque couvertes des plantations de café, et qui met le point d'orgue qu'il fallait à notre si bon séjour en El Salvador.


Notre itinéraire en El Salvador


A la frontière, ça dure un peu...panne du système...On nous l'a déjà faite celle là !...
Du coup à Jalpatagua, la nuit est déjà là. Notre premier bivouac au Guatemala est un peu à l'arrache dans un terrain vague à l'entrée de la ville. Colt à la ceinture le pompiste d'à côté vient faire un brin de causette. Police nationale, police militaire, police touristique, sociétés de sécurité...beaucoup d'armes ! Mais aussi beaucoup d'affichage électoral à la veille des présidentielles. Les slogans en disent longs : halte à la corruption, lutte contre la criminalité, développement de l'éducation, rétablissement de la peine de mort... Ambiance peu rassurante d'un pays qui... « se cherche encore » on va dire.
140 km de route à trous, plusieurs villages modestes et nous découvrons l'atmosphère bien particulière de la ville historique d'Antigua dominée par ses volcans.


Si ceux si protègent la cité des risques cycloniques, ils sont aussi le site d'une importante activité tellurique qui ne cesse jamais. Les fréquentes secousses sismiques et les nombreux tremblements de terre jalonnent l'histoire de la région. Dans le soleil couchant, les imposantes ruines de la ville se couvrent d'une couleur dorée et nous apercevons les explosions régulières du Volcan del Fuego depuis le Café Bohème plein de français voyageurs qui retrouvent ici de fameuses pâtisseries.










Vénéré comme symbole d'éternité par les Mayas, le jade renaît dans les joailleries artisanales de la ville




A l'image du Covento Santo Domingo, aujourd'hui musée-hôtel de luxe ,



l'économie touristique locale, souvent gérée par des sociétés étrangères, participe largement au financement de ce vaste conservatoire historique et aussi à l'enrichissement de quelques propriétaires guatemalteques. Système parallèle d'une organisation d'état sans réelle fiscalité, faisant encore la part belle aux vieilles fortunes. Il reste toujours la rue aux indigènes pour exposer leur artisanat.



mercredi 21 octobre 2015

San Salvador

21/10/2015



                            

Souvent le voyageur qui suit ce périple américain ne s'éternise pas au Salvador, si toute fois il le traverse! Il est vrai que sans l'accueil agréable de nos amis nous ne serions probablement pas restés 1 semaine à San Salvador. 


La périphérie de la capitale est moderne, son trafic important vit dans l'énorme décor publicitaire omniprésent et agressif des enseignes américaines où se succèdent les temples de la consommation. En tout cas "La Palmera" est une enclave de rêve.
Le centre ville lui est un peu l'opposé de tout ce que nous avons rencontré : plus rien à voir ici, tout le passé colonial a disparu depuis longtemps. Très animé par le petit commerce qui, après s'être emparé des trottoirs, semble en pleine conquête de la rue et laisse à peine le passage à une circulation approximative et difficile. Étouffement, asphyxie complète des quartiers qui ne vivent que de ces échoppes bricolées avec tout et rien à l'étalage.


Derrière c'est le délabrement total des bâtiments, abandonnés et insalubres, souvent endommagés ou détruits par les séismes. Plus personne ne vit ici et j'imagine qu'il n'y fait pas bon la nuit venue. 


Le Palacio Nacional et quelques édifices religieux du XIX et XX siècle sont les rares sites d'attention. 


La Cathédral Metropolitana construite avec une fortune, garde les traces du clivage politique des années de guerre civile et renferme le tombeau de Monsenor Romero


alors que l'Iglesia El Rosario, à l'architecture minimaliste et économique, garde les stigmates des charges policières et renferme d'étonnantes sculptures modernes utilisant les restes de sa construction.


Sur les bords de l'immense et surprenant cratère du Boqueron la pluie nous surprend avant même que nous soyons sortis du Parc Cero Verde.


Elle ne nous lâchera pas pendant 4 jours, donc peu de monde sur la Costa sel Sol
En route, nous retrouvons le Pacifique à Libertad avec son célèbre et pittoresque moelle de pêche. 




Plus à l'Est, comme d'habitude, nous avons bien du mal à pouvoir atteindre le rivage océanique souvent inaccessible, bordé de belles propriétés, d'hôtels et de villages de vacances



C'est aussi l'occasion de mettre des pneus neufs à notre Babouch', et lui faire une révision complète du freinage dont nous doutons trop souvent. Nous quittons PY et J en les laissant à leur installation et faisons route vers le Guatemala. Un grand merci pour ces moments agréables que nous avons pu partager et, promis, nous n'attendrons pas 33 ans pour nous revoir !