mercredi 30 septembre 2015

D'un volcan à l'autre...

29/09/2015


Agréable rencontre d'Alain et Françoise à la finca Canas Castilla et aussi le coup d'oeil


 d'un mignon paresseux du coin qui discute avec Liliane. 



Nous ne pouvons pas quitter le Costa Rica sans approcher quelques uns de ses


volcans. Hélas, plus on s'en approche, plus les précipitations augmentent et moins on


les voit. Ricon de le Vierja, Arenal et Poas nous donneront de rares aperçus de leur


cône, parfois leur silhouette entière se dégage peu de temps et quelques fumées.







Au loin nous découvrons ceux du Nicaragua voisin. Mais c'est une autre histoire qui


commence d'abord par un nouveau passage de frontière, assez surprenant quand on


vient du Sud et qui donne la première impression du pays. Si une visite à la police des


frontières et aux douanes, sortie et l'entrée, suffisent, ici c'est une autre histoire !


Le périmètre frontalier est une sorte de véritable entreprise qui fait vivre des


centaines de personnes dans la combine, la magouille et la corruption. Mais attention


corruption organisée ici ! Pas le bordel à l'africaine ! Non, ici tout est fait pour


brouiller, surtout ne de pas faciliter le parcours du migrant qui ne sait plus, rendre


les choses floues, confuses, donner de la valeur aux choses les plus inutiles et bien


sûr assurer une certaine rentabilité pour tout ce petit monde. Sur le continent


africain on les appellerait Bana-bana, ici nous découvrons tout le sens des Tramites,


jeunes magouilleurs facilitateurs en formalités souvent incompréhensibles, véritables


camoufleurs de la corruption organisée.


Bienvenidos au Nicaragua donc !


(Liliane reste même persuadée que nous sommes attendus ?)



On s'en tire en (seulement) 2 heures, une quinzaine de démarches et quand même pas


loin de 100 § US. Nous nous attendons à la suite logique d'un pays pauvre, sale,


désorganisé. Dès les premiers km, c'est tout le contraire, vaste champ éolien,


beaucoup de cultures, chars à bœufs, villages propres et fleuris, route correcte et


balisée et si nous sentons bien le dollar du gringo attendu à tous les coins de rue, ça


reste bon enfant et les gens sont agréables.





Nous embarquons à bord du Che Guevara sur le lac Nicaragua pour un séjour à l’île


Ometepe et le tour agréable de ses 2 volcans.










Conception est toujours en activité, nous choisissons son voisin un peu moins haut,


Maderas, pour une ascension aller retour bien difficile à 1400 m en 9 h grâce à la


patience de notre guide Siméon. Traverser le chaos de sa cime, parvenir enfin au


bord de la caldeira pour découvrir son lac de cratère est d'abord une grande


satisfaction personnelle. Mais aussi une grosse douleur !






Bref, l'occasion de voir que notre entraînement inexistant et l'âge vont nous


laisser de cuisants souvenirs dans tout le corps les jours qui suivent.

Curieux trek alors que je suis dans la lecture des aventures de mon copain Guy de

Saint Cyr et ses récits de chasseur de lave...





dimanche 20 septembre 2015

On the road again ! Saison 3...










Quelques nouvelles 


adaptations et remises en 

service du matériel chez

 Isabella qui offre un site

d'étape pratique, familial et

 agréable au Cabanas de San 

Juan de Puriscal et nous

reprenons notre route pour

vivre davantage la superbe

                                             nature Costa Ricienne.






















Le Golf de Nicoya traversé en ferry depuis Puntarenas (un  autre) nous sommes bien

 loin du tumulte urbain de San José,





Les routes redeviennent pistes plus ou moins chaotiques, la végétation extravagante

jusqu'en bordure d'immenses plages toutes différentes. Sable blanc, sable noir,

dessinées par d'anciens rejets magmatiques, elles sont à chaque fois l'occasion de

superbes bivouacs un peu chauds et humides à cette saison où les orages sont presque

quotidiens.










La température des eaux du rivage  Pacifique n'est pas loin des 30°, les baignades sont

interminables, les oiseaux en grand nombre, le poisson abondant, les tortues viennent

pondre la nuit partout. Ce matin on observe même une baleine qui reste là des heures

dans la baie de Papagayo, plus ou moins en surface à quelques mètres de la plage, le

site est idéal pour un accouchement paisible ou un repos au calme. C'est aussi ce

qu'ont du penser quelques milliardaires américains en venant séjourner au

FourSeasons, magnifiquement et luxueusement implanté sur toute la Péninsula de

Papagayo entièrement remodelée en gazon anglais, parcours de golf, piscines, hôtels,

restaurants, plantations ou autres spas...






Notre bivouac dans la baie d'à côté est tout aussi grandiose en partageant la soirée

avec Fidèl, garde côtier, qui nous promet, (très sérieusement!) des lions et des tigres

dans la Réserve (très dangereuse !) nationale de Santa Rosa plus au Nord. Ce sera


surtout un parcours de trial très éprouvant pour la voiture de plus de 2 h dans un parc où nous apercevons, non sans difficultés, quelques chevreuils, singes, perroquets, caïmans et

beaucoup de varans. Seul le prix d'entrée était à la hauteur des extravagances de

notre hôte.







For Sale / Se Vende

La réputation touristique du pays doit tenir dans sa nature généreuse sans doute et

dans sa stabilité politique qui en fait une destination estivale américaine de choix en

mettant le pays en vente partout. Pour le reste nous percevons plus l'opportunité de

profits faciles que de véritables efforts d'accueil, des bras grands ouverts aux

investisseurs plus qu'un vrai soucis de préservation environnemental (que la

spéculation immobilière pourrait bien menacer dans les années à venir)...

Mais nous nous sentons si bien dans ce pays, un peu comme en Colombie. Chaque matin

est une symphonie que se partagent perroquets, oiseaux et singes hurleurs


jeudi 10 septembre 2015

Le bel Été des Copains

08/09/2015



Voilà sans doute pour nous la plus longue journée de l'année, puisque nous volons vers l'Ouest avec Iberia, à la poursuite du soleil, et, par la musique des voix, un peu déjà de retour dans notre voyage sud-américain.
Si l'an passé nous revenions en France plutôt fatigués, du moins en ce qui me concerne avec beaucoup trop de visites chez les médecins, nous avons tenté cette année de les tenir à distance et avec de très beaux moments de partage aux 4 coins de cette belle France.
Désolé de ne pas avoir eu le temps pour tous, tout est si bon dans le calme et la chaleur de vos convivialités que nous aurions bien du mal à nous stresser d'avantage pour l'efficacité d'un tour de France qui serait alors fait d'obligations.

                        Au bonheur de retrouver ma maman qui nous accompagne toute l'année en lisant
                                                              nos chroniques américaines qui lui sont d'abord dédiées,
                        A mes marins de garçons très occupés, qui flottent à droite à gauche sur des mers si                                                                                                                                             différents,
                        Aux filles de Liliane, voyageuses aussi, chacune dans des aventures,
                                                                                                             tellement différentes aussi,                                   A nos fidèles voisins, même au bout du Monde,

                        A nos vieux amis, dans la lumière du Quercy, au son des clarines de la Vallée d'                                                                                                        Abondance, ou dans la touffeur provençale,
                        A nos amis voyageurs en partance, en vacance, mais toujours en recouvrance,

Merci à vous tous de ce temps passé à vos côtés pour partager chaleur et intimité de ce si Bel Eté. Si besoin est, tout ça motive davantage le besoin du retour, c'est ce qui fait aussi notre voyage et notre nomadisme : revenir et revenir encore...














Contrairement à la rumeur générale que nous recevons, il y fait encore bon vivre dans cette France!
Notre route américaine va reprendre, toujours en zigzag et en remontant en latitude. Nous retrouvons, avec bonheur notre Babouch' au Costa Rica et aussi sa chaleur tropicale et des pluies diluviennes qui vont nous accompagner encore quelques temps.
Bientôt nous ne pourrons plus jouer avec l'inversion saisonnière des hémisphères,
ni avec les facilités administratives des frontières du Sud,
ni avec un certain désordre festif, bruyant et bien latino,
ni avec notre espagnol d'occasion,
C'est donc bien un autre voyage qui se profil dans les mois (ou les années ?) à venir. Toujours dans le même esprit, car si nous sommes préparés à la vie en chemin, rien ne définit vraiment celui-ci à l'avance. Sa direction et sa durée restent le fruit du hasard, des rencontres, des moyens physiques et financiers, des désirs du moment...

Nous sommes heureux de vous savoir à l'autre bout, juste à porté du clic qui nous rapproche.                                                       N'hésitez pas à quelques mots de commentaire, nous les attendons !