vendredi 30 mai 2014

BRESIL/Sertao



30/05/2014

Le dos à la côte atlantique avec ce coup de volant à gauche nous conduisant vers Lençois est bien un autre Brésil, loin de la Mata Atlantica. Même si la région des garimpeiros (chercheur de diamant) s’est reconvertie dans l’activité touristique depuis une trentaine d’années, elle est aussi un attrait brésilien unique pour des gens à la recherche d’une vie alternative.


Le tranquille village est accueillant, son environnement de moyenne montagne, couvert de végétation, est aussi riche pour ses courts d’eau, ses cascades et ses formations volcaniques surprenantes.





Nous y restons 3 jours pour balader en compagnie de Pablo depuis la pousada  Lumiar installée dans un paradis de verdure avec ses jaquiers centenaires
B8 1 5 14


Toujours plus au Nord, au-delà de la route du feijao (qui fait le plat national de haricots rouges), nous
traversons un des plus grands fleuves brésiliens sur le barrage du Rio Sao Francisco


pour quitter l’état de Bahia vers celui du Piaui. Cette fois nous sommes en plein Sertao, une immense steppe arbustive vallonnée avec quelques formations montagneuses. C’est la région le plus chaude du Brésil et elle n’est pas sans rappeler les régions sub-sahariennes d’Afrique.


Ce midi au pique-nique, à l’ombre des épineux et en compagnie de chèvres et d’ânes,  nous nous serions crus sur les bords du Niger entre Ségou et Mopti.

Nous voilà bien loin des grandes villes côtières et des soucis d’insécurité, bien loin des grandes routes à camions, c’est aussi le retour des pistes pourries et du bivouac sauvage si agréable.

lundi 26 mai 2014

BRESIL/Salvador de Bahia



23/05/2014

Après la route du café, c’est celle du cacao qui nous conduit jusqu’à Salvador de Bahia.
Toujours le long de la côte notre progression devient de plus en plus lente. D’abord parce que la route est souvent difficile avec de nombreux villages, beaucoup de ralentisseurs partout, des trous dans le bitume et bien d’autres dangers quand ce n’est pas de la piste boueuse, et aussi des plages idylliques  qui invitent souvent à  prolonger l’arrêt.



3 heures d’embouteillage en descendant du ferry qui traverse Bahia Dos Todos Santos nous accueillent à Salvador, première capitale brésilienne (…je sens que l’endroit va me plaire !)




Enfin un camping, (qui n’a d’écologique que son nom) à la magnifique Praia dos Flamengos.
Nous consacrons la journée du lendemain à la voiture qui arrive au terme d’une révision. Grand festival brésilien  d’inefficacité, mais d’une extrême gentillesse à l’énorme concession Toyota grand luxe, il nous faudra toute la journée du lendemain sur cette belle plage pour nous en remettre avant de partir à la découverte de la ville.





La « ville haute », historique de la colonie portugaise avec un nombre important d’églises baroques rococo (jusqu’à 4 sur la même place) des kilomètres d’azulejos, de dorures, de plafonds peints, des lambris et des planchers massifs, et puis des maisons aux façades somptueuses, quand elles ne sont pas complètement abandonnées, les tristes souvenirs d’esclavage aussi, les quartiers populaires, les bars, les capoeiristes sur les places, les marchands de tout, de la musique partout…ambiance latino-africaine à donf. 





Et puis Salvador fait partie des villes qui accueille la Coupe du Monde dans quelques jours, la tension monte…

La « ville basse » que l’on rejoint par le Laceirda, un ascenseur qui a connu différentes périodes de technologie, vapeur, hydraulique et aujourd’hui électrique.



C’est le port et les buildings qui écrasent ce qui reste d’un passé qui semble encombrer souvent, mais les bétons moisis des bâtiments récents rivalisent de laideur avec ces ruines menaçantes dans un ensemble assez déplaisant car le coup de badigeon pour touriste suffit rarement.



26/05/2014
Nous laissons la côte et la route du coco, pour rouler vers l’Ouest, la côte est très belle mais il y a sans doute autre chose que les plages. La région de Lençois à 400km et le parque Chapada Diamantina semblent être très prometteurs. Hasta luego !

samedi 17 mai 2014

BRESIL/Route du café



17/05/2014
Nous abandonnons la route vers Brasilia, la perspective d’un crochet de 2000 km sur une route pleine de camions ne nous aide pas à nous motiver pour la visite de cette prouesse architecturale de Niemeyer qui,  à tort sans doute, ne nous passionne pas beaucoup.

Le retour sur la côte atlantique  est un patchwork alternant jungle verdoyante et sommets rocheux en traversant l’état du Minas puis celui de l’Espirito Santo par la route du café.


Des dicks volcaniques dont Pedra Azul, le plus remarquable, surgissent partout de la forêt avec beaucoup d’arbres en fleur, les pentes accessibles sont couvertes par les plantations de café qui ont remplacé depuis longtemps la canne à sucre qui subsiste par endroit.


Accueil et convivialité brésilienne dans ces fazendas autour d’un fromage, des vaches, du café et le l’eucalyptus.




Nous retrouvons une ambiance estivale de fin de saison dans les petits villages de la côte qui alternent avec les stations balnéaires.


On se pose 3 jours au bord d’une petite crique bien tranquille avec une compagnie qui peut évoquer quelque chose à mon fils et Françoise