jeudi 24 avril 2014

BRAZIL/Iguazu et Iguaçu



23/04/2014

Bon, là encore les superlatifs vont nous manquer, c’est encore plus grandiose que tout ce qu’on pouvait imaginer.

Mais d’abord ce qui est surprenant c’est l’organisation du site, tant du côté argentin que brésilien, pour absorber la gigantesque fréquentation des lieux. Les esprits les plus positifs y verront des équipements remarquables qui permettent au plus grand nombre l’accès à ces merveilles,  une logistique et une propreté irréprochables,  un énorme employeur de toute la région. D’autres (je nome personne…) ne pourront s’empêcher de voir une fabuleuse  machine commerciale où rien n’est laissé au hasard, l’exploitation y est à son maximum et l’eau peut bien chuter et chuter encore, pendant longtemps pour le bonheur de tous. Y compris pour les coatis qui tournent et chapardent partout et auront toujours une poubelle à visiter


Alors ce sont des km de passerelle, des milliers de marches, des bus, des petits trains, des ascenseurs, des bateaux,  des restaurants, des sites d’observation partout et des attractions à sensations qui donnent aux lieux un côté aqua land et concours de miss-ti-short-mouillé.





Mais c’est tellement beau et surprenant à chaque angle du regard. Dans ma tête ce sont les images et la musique du film Mission qui reviennent pour plus de virginité des lieux…







Si on a pu accéder à beaucoup d’endroits de vision côté argentin tout en marchand toute la journée, c’est une plus grande vue d’ensemble que nous découvrons côté brésilien avec la chance d’une telle montée des eaux aujourd’hui que toutes les cataractes étaient très actives et les bateaux de 400 chevaux  à l’arrêt.



dimanche 20 avril 2014

PARAGUAY/Parana et Iguazu



20/04/2014

La pluie continue sur les bords du Parana et nous finissons par obtenir cette autorisation de visite particulière plus approfondie de la centrale en compagnie de Ramon très sympathique et passionnant. Pendant 3 h il nous emmène tous les deux en visite privée dans les entrailles du barrage, au pied des 18 turbines, dans le hall des machines, 1 km de long et 100m de haut, les salles de contrôle.




Ce ne sont pas que des  caractéristiques techniques et des chiffres vertigineux qui en font la première centrale hydroélectrique au monde, c’est aussi un éclairage géopolitique et géoéconomique  passionnant qui a conduit ces 2 pays  à une telle réalisation, réglant en même temps un vieux conflit latent de frontières. 
Côté paraguayen la communication de Itaïpu Binacional marche à fond et augmente le sentiment d’appartenance et de fierté nationale de tout un peuple.


 Les idéologies plus contestataires des démocraties d’aujourd’hui seraient- elles capables d’un tel aboutissement de nos jours ?
Le soir venu, on finira notre séjour paraguayen à Itaïpu et Ciudad Del Est par la grandiose illumination du site, moment moins intime en compagnie de plus de 1500 personnes à bord de 25 bus.



Toujours sous la pluie nous reprenons notre route vers la triple frontière (Paraguay/Argentine/Brazil)
en prenant un bac au confluent Parana-Iguazu pour notre dernière ville argentine Puerto  Iguazu .






En attendant que la pluie se calme, et surtout que le week-end de Pâques se termine pour aller aux célèbres chutes, (plus que fréquentées ces jours ci) Liliane se faite un nouveau pote


 

vendredi 18 avril 2014

PARAGUAY/Itaïpu



18/04/2014

Deux journées agréables au fin fond de la campagne paraguayenne chez des agriculteurs qui font aussi dans l’agro-tourisme. Ils nous reçoivent avec beaucoup d’attention et de gentillesse. Visite de la petite exploitation familiale (manioc, canne à sucre, soja, herbe à maté, pojotos, agrumes…), partie de pêche au tilapia, repas en famille… Nous déchiffrons plein de nouvelles choses intéressantes, un moment fort et convivial avec Silverio et son épouse.

(à Villa Verde TURISMO DON SILVERIO 25km au NW de Jesus, GPS : 27°04.077S / 55°48.911W)


La route vers Ciudad Del Est nous montre aussi un pays d’agriculture extensive, beaucoup de soja, de maïs. La modification génétique généralisée des productions ne semble pas poser d’état d’âme, c’est ici « La solution »  pour nourrir toute la planète nous dit-on.
Au barrage d’Itaïpu, la brochure de documentation qu’un service d’accueil super organisé nous remet avant la visite,  titre : « l’une des sept merveilles du monde moderne ».

La courte visite que nous  faisons des extérieurs en bus montre un ensemble assez laid de 12,3 millions de m3 de béton sur 7 km de long, mais « la merveille » est certainement d’avantage technologique et économique pour mettre cet ouvrage binacional (Paraguay/Brésil) au premier rang mondial avec des chiffres de construction et de production étourdissants. 40 fois le débit des chutes d’Iguaçu, 62 000 m3/s c’est énorme mais pas aussi beau que le rio Baker sur la Caretera Australe avec ses 900 m3/s.

En attendant une visite technique plus approfondie demain matin, la sécurité du site nous accorde l’autorisation de faire un bivouac super sécurisé sur le calme parking visiteur ombragé et désert. Je ne nous vois pas en France obtenir une pareille autorisation sur un site aussi sensible que celui-ci d’une centrale nucléaire par exemple.
Encore bravo et merci à la gentillesse paraguayenne que nous rencontrons partout !