lundi 30 décembre 2013

ARGENTINE/Peninsula Valdès



28/12/2013

Un épisode bien emmerdant à Bahia Blanca. La recherche du nécessaire pour remplir les bouteilles de gaz nous a contraints à une nuit sur une aire de station-service à la sortie de cette ville peu intéressante. (Dommage Jean Yves, il manquait seulement la bonne réduction pour s’adapter à un système de transvasement archaïque !)  Jusqu’au passage du Rio Colorado nous traversons toute la journée d’immenses estancias converties à  la culture céréalière intensive. Blé, maïs, soja… semblent pousser avec une forme spectaculaire, peut être vaut-il mieux ne pas savoir comment ou pourquoi. C’est la période des moissons pour le blé et partout d’énormes machines en action avec leurs moissonneurs itinérants en roulotte. C’est aussi le premier contrôle sanitaire pour l’entrée en Patagonie, nous y laissons quelques fruits qui passent à la moulinette sous nos yeux et une petite amende de principe. Pourquoi le reste de nos produits frais sont-ils épargnés ? Nous ne comprenons pas trop, il semble être question d’endiguer une maladie générée par la mouche du fruit, plus loin c’est la viande fraîche qui est concernée ? Bref tout d’un coup cet accueil surprenant en Patagonie décroche quelque peu les rêves attachés à cet endroit de la planète.
Bien avant la traversée du Rio Negro la ruta 3, parfaitement rectiligne dans une sorte de savane arbustive infinie n’est pas sans nous rappeler les milliers de km au Sahara Occidental et le paysage se transforme en un désert plat maintenant sans troupeaux et sans rien pour accrocher le regard. C’est avec plaisir que nous retrouvons l’Atlantique pour notre bivouac du soir à Las Grutas (Les Grottes) petite station balnéaire en devenir. Nous passerons la nuit dans une sorte de campement, et ça ne s’invente pas, sur l’emplacement 17 ! (Y a pas de hasard penseront certains !...)
Une longue balade le matin sur la plage à marée basse le long des falaises argileuses qui abritent des colonies de perroquets criards et nous reprenons la route vers la péninsule de Valdès. Parc National oblige, la réglementation nous contraint à passer la nuit dans une espèce de terrain vague populaire et bruyant dénommé « camping municipal de Puerto Piramides ». Ici les gens, (tous cul de jatte sans doute) ne se déplacent qu’avec des petits quads frimeurs en soulevant une poussière généreuse…j’aime!... Espérons que la journée de demain sera riche à la rencontre d’animaux pour oublier tout cela !
Et bien oui c'était super et sur ces 250km de piste on a trouvé quelques spots interessant pour les lions de mer, dont beaucoup de femelles étaient en train de mettre bas, mais aussi les éléphants de mer, les manchots de Magellan et même les orques en fin de journée. Une multitude d'oiseaux de mer partout et sur terre, beaucoup de guanacos, des nandous, des tatous... L'organisation du parc est un peu rigide mais la quantité de visiteurs le justifie largement.






mardi 24 décembre 2013

ARGENTINE/Buenos Aires



24/12/2013

Depuis le camping de l’Hirondelle à Tigre où nous avons été si gentiment accueillis par Béatrix, nous faisons des allers et retours quotidiens à la capitale pour en découvrir ses quartiers et son tumulte.
Par les lanchas (bateaux de transport publique sur les nombreux rios du delta, toujours celui du Rio de la Plata) ou le train et métro local, nous arrivons dans la fraicheur du matin au cœur de la ville mais la température monte vite, 35, 38°
Hier, après les incontournables spots connus de la ville autour de l’ancien port et de la Plaza de Mayo, nous restons une grande partie de la journée à la Boca avec ses maisons colorées,  le légendaire stade de la Bomboniera et bien sûr le tango et encore le tango partout présent dans les oreilles et dans les yeux.

                BON NOEL A VOUS TOUS ou pour faire plus local FELIZ NAVIDAD

 Notre lieu de séjour à Tigre : camping L'Hirondelle


Las lanchas sur le Rio


Ancien port de Buenos Aires


La Boca



Place de l'Obelisque


Musé des arts de Tigre sur les bords du Rio


Terminal international de Tigre


Palais présidentiel



samedi 21 décembre 2013

URUGAY/Colonia de Sacramento





21/12/2013

Difficile de quitter le Gondwana paradisiaque ou nous venons retrouver Markus, compagnon motard suisse de voyage sur le Grande Cameroon, il nous fait là une démonstration du sport national sud-américain : « le mate » permanent et traditionnel dans la vie sud-américaine


Ou alors ce sont les papys qui font du camping…


Moments agréables avec les copains, coup de main et bricoles à des gens d’ici dans la peine, le temps passe avant d’aller affronter la ville avec Buenos Aires

Pour en revenir à notre randonnée dans la Quebrada de los Cuervos, dès le petit matin nous avons trouvé un comité d’accueil sympathique de quelques vautours à tête rouge


Puis une végétation surprenante où 70% des espèces locales sont représentées





Ensuite la traverser le pays de NE en SW s’est avérée un peu monotone avec des pistes plus ou moins bonnes coincées entre les clôtures interminables des grandes estancias nous laissant bien peu de possibilité de bivouac le soir venu
De passage à Florida nous rencontrons Cécilia perchée à 15 mètres de haut sur son échafaudage dans la cathédrale où elle fait la restauration de peintures murales religieuse. Elle nous rejoint plus tard pour le déjeuner et c’est une source intarissable d’informations sur son pays qu’elle nous dévoile. Son français impeccable aide beaucoup car mon espagnol progresse encore moins vite que celui de Liliane. Nous la retrouverons dans son village dans quelques mois quand nous remonterons du Sud vers le Brésil.
Au sud avant Colonia, c’est un tout autre aspect de l’Uruguay que l’on découvre, plus habité, moins d’élevage et plus de culture, de la vigne, des céréales du maïs, et puis des chemins, des villages et enfin cet ancien comptoir colonial au bord de l’estuaire avec une vie animée et paisible, ses rues ombragées plantées de platanes, ses vieux quartiers espagnols et portugais au bord du fleuve avec d’anciennes fortifications, les vestiges d’ installations ferroviaires, les vieilles arènes à la Plaza de Toro et puis beaucoup de fleurs et une véritable douceur de vivre sur la Rambla où les premiers vacanciers se promènent. La fin d’année civile fonctionne ici avec la fin d’année scolaire et c’est le début des grandes vacances d’été



L’Uruguay est réputé pour être un véritable musé automobile vivant, au détour de nos promenades on envisage un nouvel équipage qui ferait plaisir à Bernard Giraud de PSI sans doute !

on étudie un nouveau style avec la possibilité de rouler plus retro, mode sud-américaine


on écoute la musique latino en terrasse


Demain, c’est sûr ! on reprend la route, à moins que ce soit après demain !

mercredi 18 décembre 2013

URUGAY/Quebrada de los Cuervos



17/12/2013

C’est au plus haut sommet de l’Uruguay (534 m) que nous avons installé notre bivouac cet après-midi dans une des nombreuses forêts d’eucalyptus du pays avant la visite à pied demain matin du Parc National de la Couchilla Grande. Il semblerait que nous soyons les uniques visiteurs aujourd’hui avec la seule compagnie des Iguanes qui circulent dans nos pieds, des vautours et des centaines d’oiseaux de toutes tailles peu farouches et toujours très proches. Pour ce que nous en vivons depuis quelques jours l’Uruguay, qui compte presque 3 fois plus de vaches que d’habitants (3,5 M), est vraiment un pays calme et sympathique à visiter. 
Après Montevideo et Punta Del Este, la station balnéaire chic, la côte atlantique très sauvage depuis l’embouchure du Rio de la Plata à la frontière brésilienne, offrent des centaines de km de plages désertes bordées d’immenses dunes qui font le lien entre les estancias et la mer. Les lagunes alternent avec d’immenses prairies, chevaux et vaches y pâturent sous les palmiers, les lions de mer des pointes rocheuses du littoral font de grosses siestes au soleil sur les rochers de Cabo Polonio dans un concert incessant, on rencontre des cigognes dans les rizières. La température printanière, entre 30 et 35 ° dans la journée ajoute encore au sentiment de bien-être et de sérénité du pays qui nous enchante pour ces premiers pas en Amérique du Sud.






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